Trois mois de congés payés par année, un véhicule de fonction tous frais payés, prime d’intéressement en plus d’un salaire fixe de 2600 euros par mois font partie des conditions de travail plutôt intéressantes offertes par le restaurant Les Délices du Roy. Cependant, le patron de cet établissement situé au cœur du village médiéval de Saint-émilion (Gironde) n’arrive pas à recruter son prochain chef cuisinier.
« J’ai fait passer une dizaine d’entretiens. Et je ne parle pas des nombreuses personnes qui postulent puis ne donnent plus de nouvelles », se désole Pierre Choukroun, le patron des Délices du Roy, en entrevue à Actu Bordeaux. « Jamais une civilisation n’a eu autant de moyens de communication et les gens sont injoignables. »
Alors qu’il croyait avoir trouvé la perle rare et était prêt à rouvrir son restaurant, le chef cuisinier embauché lui a fait faux bond la veille à cause d’un mal de dos. Dépité, Pierre Choukroun continue ses recherches désespérément à la veille de la saison touristique, espérant pouvoir rouvrir son restaurant bistro dont les activités reprennent généralement en mars.
L’offre d’emploi propose des avantages concurrentiels. Le contrat est en CDI, avec trois mois de congés payés par an. Un véhicule de fonction est prévu pour le chef cuisinier, le carburant et les assurances étant aussi pris en charge par l’employeur. Un plan d’épargne entreprise est également prévu. Quant au salaire, il est fixé à 2600 euros en plus d’une prime d’intéressement.
« Vous serez votre propre chef et aurez sous votre aile un commis de cuisine pendant la haute saison touristique« , précise l’annonce. « Vous gérerez les approvisionnements et votre cuisine. »
Pénurie de personnel en hôtellerie-restauration
Pierre Choukroun n’est pas le seul à avoir des problèmes de recrutement dans le domaine de l’hôtellerie-restauration, qui connaît une pénurie de personnel sans précédent. Selon pôle emploi, il y aurait 360.610 projets de recrutement dans ce secteurs, dont des CDI et des CDD.
« Ce n’est pas une question de salaire, le problème », estime le propriétaire de ce restaurant de Saint-Émilion. « Les jeunes ne veulent plus travailler en soirée ou le week-end. »
En attendant de trouver son chef cuisinier, le patron des Délices du Roy doit payer son commis à ne rien faire. « Si je le laisse partir, je ne suis pas sûr d’en retrouver un », remarque-t-il.
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