Après la Provence et l’Ouest, l’Ile-de-France est touchée à son tour par les pénuries de carburants dans les stations-service provoquée par les grèves dans les raffineries contre la réforme des retraites, selon des données gouvernementales analysées mardi par l’AFP.
Dans trois départements de la région parisienne, plus du tiers des stations-service manquent ainsi mardi matin d’au moins un type de carburant (essence et/ou diesel) qu’elles proposaient le 1er mars: c’est le cas du Val-de-Marne (44,05%), de l’Essonne (38%) et des Yvelines (33,6%). À Paris même, un quart des stations sont dans cette situation (25,45%).
Elle s’explique notamment par les mises à l’arrêt des raffineries normandes de TotalEnergies et Esso-ExxonMobil, où les expéditions sont toujours bloquées. Dans la raffinerie TotalEnergies de Gonfreville-l’Orcher (Seine-Maritime), des réquisitions prises en fin de semaine dernière par le gouvernement ont permis de débloquer essentiellement des stocks de kérosène pour les aéroports parisiens, mais pas les carburants destinés aux automobilistes.
Pénuries dans le reste de la France
Conséquences de ces grèves, le grand Ouest du pays reste toujours très touché : le département le plus affecté est désormais la Mayenne (50% des stations en manque d’au moins un carburant). D’autres départements de l’Ouest comptent 40% et plus de stations manquant d’au moins un carburant, comme en Loire-Atlantique (43%) en Île-et-Vilaine (45%), et dans le Maine-et-Loire (40%). Le déblocage lundi du dépôt de carburants de Vern-sur-Seiche, près de Rennes, pourrait cependant améliorer la donne dans ces départements.
Dans le Sud-Est, la Haute-Garonne (41%) et les Bouches-du-Rhône sont encore très touchés (39%). Au niveau national, les chiffres sont voisins de ceux de la veille, avec 15,52% des stations-service de France en pénurie d’au moins un carburant et 6,89% des stations à sec.
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