Photo-journaliste agressé à Reims : un suspect en garde à vue

Par Epoch Times avec AFP
2 mars 2021 17:59 Mis à jour: 3 mars 2021 11:03

Violemment agressé samedi, le journaliste Christian Lantenois du quotidien régional L’Union se trouve toujours entre la vie et la mort.

Le procureur de Reims a annoncé le 2 février avoir prolongé la garde à vue de l’homme interpellé la veille dans le cadre de l’enquête sur l’agression samedi d’un photo-journaliste du quotidien L’Union, qui se trouve toujours entre la vie et la mort.

« Je viens de décider la prolongation de la garde à vue de l’individu interpellé hier et placé en garde à vue pour tentative de meurtre aggravé », a indiqué le procureur, Matthieu Bourrette, en fin d’après-midi. Lundi, il avait annoncé le placement en garde à vue d’un « individu majeur ».

Le pronostic vital toujours engagé

Âgé de 65 ans, Christian Lantenois qui a été agressé samedi pendant qu’il couvrait des regroupements de jeunes dans le quartier sensible de Croix-Rouge, se trouvait mardi toujours dans un état critique mais stable, dans le coma, selon l’un des rédacteurs en chef du journal régional, Sébastien Lacroix. Son pronostic vital était toujours engagé.

« Les images des caméras de vidéoprotection de la ville de Reims ont pu rapidement nous aider à comprendre ce qui s’est passé », a expliqué mardi le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin lors de la séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. La police a pu interpeller « manifestement celui qui est considéré – je mets des guillemets – comme le potentiel auteur de cet acte ignoble », a ajouté le ministre.

 

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.

EN CE MOMENT