Un photographe vivant en Belgique a décidé de combiner ses deux amours, les écureuils roux et les dinosaures, pour réaliser une adorable série de photos montrant des écureuils en train de voler des noix appartenant à des répliques de dinosaures.
Le photographe autodidacte Niki Colemont, 36 ans, né au Rwanda, a passé près de 3200 heures en six ans à photographier et à observer des écureuils roux. Selon lui, pour les capturer, il faut prendre son temps, faire preuve de patience et de persévérance.
Pour Niki Colemont, tout a commencé en 2016 lors d’une première rencontre. « Lorsque j’ai vu mon premier écureuil dans le jardin de la grand‑mère de ma petite amie, j’ai acheté une mangeoire à écureuils pour les retrouver sur le même arbre quotidiennement », raconte‑t‑il à Epoch Times. « Je suis allé dans une animalerie non loin et j’ai acheté des noix décortiquées à placer dans la mangeoire. J’ai placé un appareil photo avec détection de mouvement, et j’ai attendu deux mois, puis la magie a commencé. »
Après avoir remarqué grâce à une caméra de chasse comment le premier écureuil avait appris à ouvrir la mangeoire, deux autres écureuils ont été capturé cinq jours plus tard. Enthousiaste, il s’est alors offert pour ses 30 ans une tente de camouflage et un téléobjectif pour son appareil photo Nikon D5200, ce qui lui a ouvert les portes d’un « nouveau monde plein de possibilités ».
M. Colemont a ensuite construit une installation naturelle pour les écureuils et placé de la nourriture à des endroits stratégiques, espérant les inciter à prendre des poses insolites sans qu’il n’ait besoin de retoucher les photos sur Photoshop.
« Mon cerveau était en ébullition et j’ai commencé à avoir des idées. »
Il a commencé à penser à des choses auxquelles personne d’autre n’avait pensé auparavant.
Le 10 octobre 2021, dans une forêt privée près de chez lui, dans le village belge de Diepenbeek, Niki Colemont a pris sa meilleure série de photos à ce jour.
Il a placé des noix dans la bouche d’un dinosaure jouet, puis a attendu patiemment, à une distance de trois mètres, que les écureuils s’emparent des noix. Il a fallu trois jours pour que ceux‑ci trouvent le courage de le faire, mais à partir du moment où ils se sont attaqués au dinosaure, plus rien ne les retenait. Sept écureuils se sont joints à la fête.
« J’ai placé le dinosaure sur une branche et j’ai dû stabiliser ses pattes, car les écureuils roux peuvent être très dominants et brutaux… Les écureuils ont fait tout ce que j’avais imaginé. Le plus difficile a été d’attendre que cela se produise », se souvient M. Colemont.
« Ils attrapaient les noix et les enterraient dans le sol, loin de moi. Je pouvais en placer une nouvelle, et ils revenaient sans tarder… Je pouvais faire ça toute la journée. »
Il a également mis un peu de noix sur le nez du dinosaure pour que les écureuils le mordent. Tout cela a donné lieu à des « images très amusantes ».
Niki Colemont explique qu’il a trouvé le dinosaure apparaissant dans ses photos tout à fait par hasard alors qu’il se promenait dans un magasin de jouets. Il a tout de suite remarqué que ce dinosaure avait la taille parfaite pour être pris en photo avec des écureuils.
Le photographe considère les écureuils comme « de parfaits modèles », en raison de leur gentillesse, de leur curiosité, de leur persistance, de leur intelligence et de leur capacité à ressembler aux humains dans de nombreuses circonstances. À travers ses photos, il espère sensibiliser les photographes au fait qu’il est possible de réaliser de superbes clichés sans retouches. Il espère également apporter de la joie, « même si c’est pour deux secondes ».
Pour cette séance, il s’est équipé d’un appareil photo Nikon Z6II et d’un objectif sigma 150‑600 mm. Pour le post‑traitement, Niki Colemont précise qu’il opte généralement pour Lightroom.
Niki Colemont a été adopté par un couple belge lorsqu’il était enfant, fuyant le Rwanda déchiré par la guerre avant le génocide de 1990. Enfant, il adorait les dinosaures, et ses parents l’encourageaient à s’y intéresser. Il avait des dinosaures gonflables sur lesquels il pouvait monter et une encyclopédie sur le sujet.
Aujourd’hui, à l’âge adulte, il travaille dans l’industrie automobile, et se spécialise dans l’isolation phonique de la face avant (tableau de bord).
Inutile de dire que la série de photos spectaculaires de Niki Colemont sur le thème des dinosaures et des écureuils a reçu d’excellentes réactions du public.
« Par exemple, un parent a fait remarquer que son fils avait apprécié les photos de dinosaures, pour moi, c’est merveilleux, car je pense que mon travail est merveilleux pour les enfants, et parfois je suis moi‑même un petit enfant. »
Niki Colemont, qui partage son travail sur Instagram et vend ses photographies en ligne, espère inspirer les autres à sortir davantage et à profiter de la nature, avec ou sans appareil photo.
À tous les photographes en herbe, il conseille : « On peut commencer à faire des expériences dans votre propre jardin. Chaque petit objet de votre domicile peut être un sujet intéressant pour commencer, il suffit de donner vie à son imagination. »
(Avec l’aimable autorisation de Niki Colemont)
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