Le petit Hamza, un garçon de 12 ans, a été retrouvé sain et sauf samedi, après avoir été enlevé la veille au soir par son père à Fouquières-lès-Lens (Pas-de-Calais), ce qui avait entraîné le déclenchement d’une alerte enlèvement.
L’enfant est « sain et sauf. Son père a été placé en garde à vue », a indiqué dans un communiqué le parquet de Béthune, qui a levé l’alerte à 10H00.
Selon une source proche du dossier, la garçon se trouvait chez la sœur de son père, à Sallaumines, près de Lens.
Une alerte enlèvement avait été déclenchée samedi matin par le ministère de l’Intérieur pour retrouver « Hamza, garçon, 12 ans, 1,50 m, teint mat, brun aux yeux noirs, habillé d’un pyjama gris, d’un pull bleu et d’un manteau noir », enlevé à Fouquières-lès-Lens vendredi soir.
L’enfant avait été placé chez une assistante maternelle dans le cadre de la séparation de ses parents, sur décision mardi d’un juge des enfants, avait précisé le parquet de Béthune et une source policière.
Plusieurs sources policières avaient affirmé que le garçon avait été enlevé « sans aucune violence », comme l’a confirmé l’assistante maternelle samedi à la presse.
« Ça s’est passé très, très vite je n’ai pas eu le temps de faire quoi que ce soit », a-t-elle raconté, ajoutant que le ravisseur n’avait pas été « agressif » et n’avait « pas dit un mot ».
Les autorités craignaient que le père, Halim B., ne cherche à sortir du territoire national avec son enfant. Selon le parquet, il avait été « intercepté à l’aéroport » il y a quelques semaines « alors qu’il s’apprêtait à fuir hors Union européenne, malgré une mesure lui faisant interdiction d’emmener son fils à l’étranger ».
Cet homme de 40 ans, 1,73 m, 110 kg et au crâne rasé, était présenté par le parquet comme « déterminé dans son projet et potentiellement dangereux ». L’enquête a été confiée à la police judiciaire de Lille.
A Fouquières-lès-Lens, l’assistante maternelle a raconté à la presse avoir accueilli le petit Hamza vers 18H00 vendredi soir. Elle décrit « un enfant très peiné de son placement et très renfermé sur lui même ».
« On a frappé à ma porte, j’ai donc entrouvert ma porte. Et il y avait un monsieur que je ne connais pas du tout, et le gamin a tiré la porte et s’est sauvé », a-t-elle expliqué, devant son domicile, un logement à étage en briquettes orange, près du centre-ville.
« Je ne sais pas si c’est le papa, moi je le connais pas… C’était un monsieur », a-t-elle détaillé, se disant « étonnée » qu’il ait obtenu son adresse. « J’ai rien pu faire, j’ai même pas vu l’immatriculation de la voiture je n’ai rien vu », a poursuivi cette dame d’une cinquantaine d’années.
Le plan « Alerte enlèvement » est un dispositif d’alerte massive et immédiate déployé pour aider à la recherche d’un enfant présumé enlevé. Il est largement inspiré du plan « Amber Alert », créé au Texas en 1996, après l’enlèvement et l’assassinat de la petite Amber Hagerman.
Adopté en France en février 2006, il consiste à mobiliser la population dans la recherche de l’enfant et de son ravisseur. Le dispositif a déjà été déclenché plus de 25 fois dans le pays.
La dernière utilisation de ce dispositif remonte à juillet dernier pour l’enlèvement du petit Dewi, un garçonnet de 8 ans enlevé par son père à Lannion (Côtes-d’Armor). Il avait été retrouvé sain et sauf le lendemain à une quinzaine de km. Le père a été condamné depuis à six mois de prison avec sursis.
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