Le Québec continuera à administrer des doses du vaccin contre le Covid-19, malgré les appels à un changement de plans, à la suite d’un rapport israélien démontrant que la première dose de vaccin Pfizer-BioNTech a une efficacité plus faible que prévu.
« Le plan de match reste le même, malgré de nouvelles informations de Pfizer. L’objectif est d’avoir donné 225 000 doses au 8 février. Le principe reste le même : nous vaccinons le plus de gens possible le plus rapidement possible », a écrit le ministre québécois de la Santé Christian Dubé, sur Twitter.
La semaine dernière, le gouvernement du Québec a annoncé un plan visant à retarder de 90 jours l’administration de la deuxième dose de rappel aux personnes ayant reçu la première dose du vaccin Covid-19. Cette stratégie visait à administrer la première dose à d’autres personnes âgées plus vulnérables.
Cependant, des experts israéliens de la santé ont récemment révélé la réelle efficacité de la première injection.
Le professeur Nachman Ash, maintenant coordonnateur de la lutte contre le virus du Parti communiste chinois (communément appelé le nouveau coronavirus) en Israël, a déclaré à Army Radio, un média de langue hébreu, qu’une seule dose du vaccin était « moins efficace que nous le pensions », le 19 janvier dernier, selon un reportage de la chaîne d’information israélienne i24 News.
« De nombreuses personnes ont été infectées entre la première et la deuxième injection du vaccin », a-t-il déclaré.
Après que le commentaire de M. Ash a soulevé des inquiétudes dans l’opinion publique, le ministère israélien de la Santé a précisé à la société BBC qu’il avait été pris hors contexte et donc, inexact.
« Le commissaire a déclaré que nous n’avons pas encore constaté de diminution du nombre de patients gravement malades », a déclaré le Ministère. Un porte-parole a ajouté que « l’impact de protection complet du vaccin » peut être attendu bientôt.
Depuis décembre 2020, l’Israël a administré le premier vaccin à plus de deux millions de citoyens, soit environ un quart de sa population. Grâce à un accord avec Pfizer-BioNTec, l’Israël a obtenu une livraison rapide en échange du suivi des effets du vaccin pour le fabricant.
Pfizer avait précédemment annoncé que le vaccin avait démontré une efficacité de 90 % dans la prévention du virus du PCC sur les participants à l’essai.
Cependant, dans le monde réel, la première dose du vaccin n’a montré qu’un taux d’efficacité de 33 %, selon un article publié dans la revue médicale britannique The BMJ, au début du mois.
Cette constatation a conduit les experts en santé publique à demander au gouvernement du Québec de réfléchir à la décision de retarder l’administration de la dose de rappel.
« Les risques pour les personnes et la population sont encore plus évidentes et urgentes pour le Québec, étant donné les données réelles rapportées d’Israël », a déclaré John Robertson, co-auteur de l’article et professeur de chirurgie et chirurgien consultant à l’Université de Nottingham, au réseau de télévision CTV.
« La deuxième dose devrait être administrée le 22e jour, comme dans les essais de la phase 3, et approuvée par les organismes de réglementation du monde entier », a-t-il déclaré.
Au 19 janvier, le Québec avait administré un total de 174 260 doses, avec une moyenne quotidienne de 9 000 personnes vaccinées, au cours de la dernière semaine.
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