Le programme de soutien aux victimes d’une vaccination (PSVV) a dépassé les 11,2 millions de dollars en paiements d’indemnité, selon les données semestrielles mises à jour.
Le PSVV a été lancé en juin 2021, suite à l’introduction des vaccins COVID-19. Depuis, le programme a reçu 2 233 demandes. Parmi elles, 1 825 ont été jugées recevables, 1 032 sont toujours en cours de collecte d’information médicale et 138 demandes ont été approuvées par le comité d’examen médical. Cent soixante-quatre autres demandes sont en cours d’examen.
Lors de la dernière mise à jour du PSVV en juillet 2023, un total de 1 859 demandes avaient été reçues, dont 103 approuvées, pour un total de 6 695 716 dollars de paiements. Au total, 66 demandes étaient en attente d’un examen administratif d’éligibilité. La prochaine mise à jour du PSVV devrait être publiée en juin 2024.
L’objectif déclaré du programme de soutien aux victimes d’une vaccination (PSVV) est de veiller à ce que tous les Canadiens ayant subi « un préjudice grave et permanent » à la suite de l’administration d’un vaccin autorisé par Santé Canada au Canada, le 8 décembre 2020 ou après cette date, aient « un accès équitable et rapide à un soutien financier ». Le PSVV s’applique à toutes les personnes vaccinées au Canada, à l’exception de celles qui ont été vaccinées au Québec et qui sont couvertes par le programme de longue date de la province.
La gestion du programme PSVV a été confiée à Raymond Chabot Grant Thornton Consulting, une société qui gère également un programme de subventions commémoratives de 21,6 millions de dollars destiné aux familles des policiers, des pompiers et des ambulanciers décédés dans l’exercice de leurs fonctions.
Le PSVV définit une « blessure grave et permanente » comme une « blessure grave, mettant la vie en danger ou altérant la vie, qui peut nécessiter une hospitalisation en personne ou une prolongation de l’hospitalisation existante, et qui entraîne une invalidité ou une incapacité persistante ou importante, ou dont l’issue est une malformation congénitale ou la mort ».
Selon les statistiques de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), dont la dernière mise à jour date du 15 septembre 2023, 57 436 événements indésirables d’intérêt particulier (EIIP) ont été enregistrés à la suite de la vaccination contre le COVID, dont 11 231 ont été qualifiés de « graves » et 46 205 de « non graves ».
Le gouvernement canadien a déclaré que les deux seuls signaux de sécurité liés aux vaccins COVID-19 ayant été confirmés sont le syndrome de thrombose-thrombocytopénie (TTS) et la myocardite/péricardite, lesquels ont été signalés au Canada au début de la campagne de vaccination COVID et détectés à l’échelle internationale.
Au total, 86 cas de TTS et 1 207 cas de myocardite/péricardite ont été signalés et répondaient aux critères de déclaration de l’AESI. « Ces rapports n’impliquent pas de relation de cause à effet entre les vaccins et l’événement indésirable », note l’ASPC sur son site web consacré aux statistiques sur les vaccins.
En 2021, l’ASPC a écrit dans un mémo qu’un financement total de 75 millions de dollars avait été réservé pour les cinq premières années du programme et que le coût global du programme dépendait du « volume des réclamations et des indemnisations accordées au fil du temps ».
Sous-déclaration des blessures causées par les vaccins
L’ASPC a financé les travaux du Réseau canadien de recherche sur l’immunisation sur son réseau national canadien de sécurité vaccinale (CANVAS) afin de surveiller les lésions dues aux vaccins en recueillant des données d’enquête. Une analyse des données recueillies par CANVAS réalisée par Epoch Times a montré que pour 1 173 748 doses de vaccin COVID-19 administrées et étudiées, 3 276 « maladies graves » ont été signalées et ont nécessité une visite aux urgences ou une hospitalisation.
En juillet 2023, la Dre Celia Lourenco, sous-ministre adjointe associée par intérim à Santé Canada, a également déclaré que l’agence s’attendait à ce qu’il y ait « beaucoup de sous-déclarations » concernant les lésions causées par le vaccin COVID-19.
« C’est un problème courant », a-t-elle déclaré lors d’une audience de la Commission des relations de travail et de l’emploi dans le secteur public fédéral, ajoutant que ce phénomène existe dans de nombreux pays.
Santé Canada s’est rallié à la déclaration de Mme Lourenco dans un courriel adressé à Epoch Times, notant que la plupart des études antérieures à la pandémie sur le sujet estiment que « les taux de sous-déclaration des effets indésirables des médicaments sont de 90 % ou plus ».
Le porte-parole du ministère, Nicholas Janveau, a déclaré que la sous-déclaration des lésions dues aux vaccins se produit à la fois dans les systèmes de déclaration volontaire et obligatoire, et qu’il est habituel que des événements moins graves soient sous-déclarés en l’absence d’une sensibilisation accrue du public et de reportages dans les médias.
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