Ce dimanche, Gilles-William Goldnadel est revenu sur les propos tenus par une historienne afro-américaine sur le plateau de l’émission Quotidien le 9 février.
Invitée par Yann Barthès pour faire la promotion de son dernier livre Histoire des Blancs, l’historienne afro-américaine Nell Irvin Painter avait tenu des propos racistes à l’égard des Blancs, en affirmant : « Maintenant le blanc, il est stupide, il ment, il est corrompu et il harcèle les femmes. »
Quelques minutes plus tard, elle appelait les personnes de couleur blanche à se reproduire avec des Noirs sur un ton faussement humoristique :
« Vous qui avez la peau claire, maintenant que le monde se réchauffe il y davantage d’ultraviolets, ça fait des cancers, il faut protéger vos enfants avec une peau plus foncée. Alors, faites l’amour ! »
De nombreux internautes s’étaient émus des propos tenus par Mme Painter, s’interrogeant sur l’accueil que des déclarations similaires auraient reçu si elles avaient été prononcées par un Blanc à propos des Noirs.
« Un abyme de sottises »
Le 17 février, c’est Gilles-William Goldnadel qui est revenu sur les propos de l’historienne à l’occasion d’une chronique dispensée pendant l’émission Les Terriens du dimanche présentée par Thierry Ardisson.
L’avocat commence par pointer du doigt le comportement de Yann Barthès, dont il explique qu’il « a particulièrement apprécié les imprécations anti-Blancs » formulées par Mme Painter, avant de décerner le « prix Bisounours » à l’animateur.
« Que voit-on autour de cette gente dame ? Que des animateurs blancs qui se pâment devant une démonstration très gentille de racisme ou de racialisme», poursuit le chroniqueur.
« Un abyme de sottises » dont Gilles-William Goldnadel préfère d’ailleurs « rire » en citant Pierre Desproges :
« Quand un Blanc dit à un Noir qu’il est con, on dit que le Blanc est raciste et quand un Noir dit qu’un Blanc est con, on dit que le Blanc est con. »
Interpellé par Monia Kashmire, une des chroniqueuses de l’émission, qui lui demandait s’il avait un « problème avec le métissage » prôné par l’historienne afro-américaine, M. Goldnadel ne s’est pas fait prier pour moucher sa collègue.
« L’obligation du métissage du 21e siècle correspond exactement à l’obsession de la race pure du 20e siècle », a déclaré l’essayiste.
« Nous vivons sous l’empire d’un anti-racisme qui guette le moindre faux-pas, la moindre allusion à la différence dès qu’il s’agit des minorités et on s’autorise toutes les libertés lorsqu’il s’agit de la majorité », conclut Gilles-William Goldnadel.
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