Le sénateur Bruno Retailleau et le député Aurélien Pradié, tous deux candidats pour prendre la tête du parti Les Républicains (LR), ont promis ce mercredi qu’ils ne seraient pas candidats à la présidentielle de 2027.
« Je ne serai pas candidat à la présidentielle de 2027 », a déclaré Aurélien Pradié au micro d’Europe 1, affirmant par ailleurs n’« avoir d’accord avec personne » pour le second tour de l’élection à la présidence de LR, contrairement à d’« assez vieilles rumeurs, assez vieilles tactiques » qui soutiennent qu’il se serait entendu avec le troisième candidat, donné favori, Éric Ciotti.
Accord avec Eric Ciotti ? : « vous ne me ferez pas céder à ces vieilles bidouilles, à ces vieilles rumeurs, à ces vieilles tactiques de la politique, non, je n’ai d’accord avec personne » @AurelienPradie sur #Europe1 pic.twitter.com/OtIGvyHG4A
— Europe 1 ??? (@Europe1) November 23, 2022
« Je ne suis pas candidat à l’élection présidentielle, je suis candidat à l’élection de mon parti », a déclaré de son côté Bruno Retailleau sur Cnews, soucieux de ne pas « se transporter déjà dans la guerre des ego sur l’élection présidentielle ».
Bruno Retailleau sur la présidence des Républicains : «Je veux tendre la main à tous les électeurs de droite», dans #LaMatinale pic.twitter.com/tsazASBYcz
— CNEWS (@CNEWS) November 23, 2022
Eric Ciotti a pour sa part annoncé depuis le début de sa campagne qu’il soutiendrait la candidature de Laurent Wauquiez pour la présidentielle de 2027.
« Allocation sociale unique« … « politique migratoire« , pour Bruno Retailleau
Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, a par ailleurs proposé mercredi la création d’une « allocation sociale unique », fusionnant tous les minimas sociaux et qui serait plafonnée à « 70 ou 75 % du Smic pour s’assurer qu’il y a toujours un écart entre les revenus d’assistanat et les revenus du travail ».
Il a défendu également « un grand référendum pour que ce soit aux Français de décider quelle est la politique migratoire qu’ils souhaitent ». « Si on ne le fait pas, vous aurez des juges, des jurisprudences qui contrediront ce que le Parlement pourrait voter », a-t-il argumenté.
L’interdiction des signes religieux à l’université, pour Aurélien Pradié
De son côté, le député du Lot est revenu sur l’interdiction des signes religieux à l’université, qu’il souhaite instaurer « par la loi ». « Il faut armer nos présidents d’université, nos universités », a défendu Aurélien Pradié, souhaitant que « la loi laisse la liberté aux universités, si elles le veulent, de fixer des tenues ».
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