Dans les Pyrénées-Atlantiques, au poney club de l’association OGFA (Foyers de l’Amitié) à Pau, une ponette a été retrouvée recouverte de sang, de coupures et de traces de lacérations. Celle-ci venait d’y être laissée depuis seulement une heure.
Dégoût et sidération : jeudi 27 août, un nouvel acte de barbarie a eu lieu, cette fois à Pau, sur une ponette appelée Lulu. « Elle a été mutilée sur tout le corps. Nous ne comprenons pas comment ce genre de personne peut exister et nous sommes dégoûtés ! Ouvrez l’œil ! On ne peut pas laisser passer ça ! Lulu et un autre poney ont aussi des traces de peinture violette ! » a déclaré sur Facebook Cyril Balzagette, responsable de l’OGFA (Organisme de Gestion des Foyers Amitié) qui gère le poney club de la Ferme Saint-Joseph de Pau.
Pau : L’inquiétante série d’actes de cruauté, enregistrée en France envers des équidés, semble se propager au Béarn. Une ponette de la Ferme Saint-Joseph de Pau, a été retrouvée le corps lardé d’entailles. Une enquête est ouverte
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— Sud Ouest Pau (@SO_Pau) August 29, 2020
Ce matin là, il raconte qu’ils sont allés chercher une ponette dans un champ un peu excentré dans un quartier résidentiel (route de Buros), alors que le centre équestre La ferme Saint Joseph se trouve en plein centre-ville. Ils venaient installer à sa place une autre ponette, « Lulu », durant le temps où la première ponette serait prise en charge par le maréchal-ferrant, relate France 3 Régions.
Encore un poney retrouvé mutilé @Ville_Pau , la @Fondationbardot se porte partie civile #torture #chevaux https://t.co/Rjpts0ssZt pic.twitter.com/cjUNNErKCZ
— France3 Aquitaine (@F3Aquitaine) August 28, 2020
Cependant, arrivés sur place, la première ponette avait des traces de peinture violette-rose. Ne semblant pas blessée, ils l’emmènent malgré tout au maréchal-ferrant, en laissant Lulu quelque temps. Puis c’est à 10h30, à leur retour, que Cyril découvre Lulu en sang, avec de nombreuses blessures et coupures sur le corps, ainsi qu’un peu de peinture rose sur le museau, « alors que les deux ponettes ne s’étaient pas touchées », précise Cyril.
Sur place, aucun objet coupant n’a été trouvé. Pour Cyril tout est clair, Lulu a été la cible d’un ou plusieurs agresseurs. « Elle était effrayée à notre arrivée, et en sueur. Ça nous a sidéré. S’en prendre à un animal comme ça. Et personne n’a rien vu », déplore-t-il.
Sur Facebook, Cyril précise qu’un vétérinaire est venu pour expertiser et soigner les blessures de Lulu. D’après lui, « quelques jours de traitement et ça devrait aller… ». Entre temps, tous les autres poneys ont été rentrés au centre équestre.
Après leur venue pour faire les premières constatations, les policiers ont déclaré mettre cet acte dans le contexte actuel d’agressions et tortures, parfois jusqu’à la mise à mort, d’équidés sur le territoire français. Cependant, ces animaux subissent en général une découpe d’une oreille ou des yeux ainsi que des parties génitales, ce qui n’a pas été le cas ici.
Quoiqu’il en soit, le centre équestre a déposé plainte. De plus, la Fondation Brigitte Bardot, qui soutient la plainte, se constitue également partie civile, relate La République des Pyrénées.
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Selon Daniel Raposo, de la fondation Brigitte Bardot, « pour sévices graves et cruauté, et d’après l’article 521-1 du code pénal, les coupables risquent 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende ».
La fondation Brigitte Bardot et le Poney club de la Ferme Saint-Joseph espèrent maintenant que les enquêteurs pourront retrouver la trace du ou des responsables. Et que justice soit faite.
« La Fondation Brigitte Bardot a d’ores et déjà assuré à la propriétaire qu’elle soutenait sa plainte et, qu’en cas de procès, son avocat serait là pour défendre l’animal. » Article de @F3Aquitaine : https://t.co/gkE4RJTHJx
— Daniel Raposo (@DANIEL_R_64) August 27, 2020
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