Depuis plusieurs semaines, les collégiens répètent sans arrêt d’étranges mots. À la mode sur TikTok, ces expressions font partie d’un nouveau jeu de langage, qui se répand jusque dans les classes.
Dire « feur » quand une personne finit une phrase par « quoi ». Cette blague a beau avoir parcouru des milliers de cours de récré, elle trouve un nouvel essor sur les réseaux sociaux. Sauf que désormais, le fameux « coiffeur » cède sa place à des mots étranges, comme « quoicoubeh » ou « apayinye ». Des expressions qui n’ont aucun sens, mais qui attirent par leur sonorité.
Le principe reste le même: lorsque son interlocuteur prononce le son « quoi », il faut dégainer un « quoicoubeh ». Pour placer correctement un « apayinye », il faudra entendre le son « hein ». Ce nouveau jeu de langage absurde est tout droit sorti de TikTok, comme l’indique Le Parisien.
Depuis quelques semaines, les adolescents lâchent des «Quoicoubeh» ou des «Apanyae» en piégeant leurs interlocuteurs. Des repas de famille, aux cours de récréation, en passant par les salles de classe, ils répliquent une tendance née sur TikTok ⤵️https://t.co/zJCKZDAldx
— Le Parisien (@le_Parisien) January 26, 2023
Piéger son professeur
Au-delà des cours de récréation, ces nouvelles expressions envahissent aussi les salles de classe. Le but ultime étant de coincer son professeur et de publier la vidéo sur la plateforme chinoise. C’est de cette manière que la tendance TikTok a vu le jour début décembre dans une vidéo publiée par Camskolavache, alias « La Vache ».
Aujourd’hui vue plus de 2,3 millions de fois, la vidéo a déjà fait le tour des cours de récré. Et tous les jeunes semblent bien alertes sur ce nouveau jeu. Car depuis le début de l’année, les feintes et les pièges s’enchaînent pour lancer les « quoicoubeh » et « apayinye ». Parmi les TikTok les plus populaires, celui de majda_sup60 cumule plus de 3,6 millions de vues depuis sa publication le 10 janvier 2023.
Interrogée par Le Parisien, une professeur de Français observe le phénomène principalement chez les élèves de cinquième et de quatrième. Si certains ont déjà tenté de la piéger, elle l’accepte avec le sourire « si ça n’empêche pas de travailler ».
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