Dimanche 22 janvier, Emmanuel Macron a souhaité que le gouvernement et le Parlement puissent « travailler » et « aménager » le texte réformant les retraites, plaidant pour « avancer » sur le sujet à la veille de sa présentation en Conseil des ministres.
Après un « temps social » de concertation avec les syndicats, « il y a maintenant un temps politique qui s’ouvre à l’Assemblée et il faut le respecter », a encore souligné le Président Macron, appelant à ce qu’il y ait « le moins de nuisances possibles pour tous nos compatriotes ».
Après deux journées de mobilisation sociale, le chef de l’État a refusé de répondre sur une hypothétique modification de l’âge de départ à la retraite, porté à 64 ans, arguant qu’il n’allait pas se « substituer » au « gouvernement » et au débat parlementaire.
Prié de dire s’il entendait maintenir coûte que coûte le report de l’âge légal de départ de 62 à 64 ans, malgré une forte mobilisation sociale contre son projet, il a refusé de « répondre sur ce sujet-là ».
« Je ne vais pas me substituer ni au gouvernement, qui va proposer » un « projet à 64 ans lundi au Conseil des ministres », ni au débat parlementaire « qui suit », a expliqué le Président. « Mais nous savons à peu près, et même exactement, les besoins qui sont les nôtres. Ils sont connus », a-t-il insisté.
Élu avec un « mandat » de reculer l’âge « à 65 ans à l’horizon 2031 »
Il a rappelé avoir été élu avec un « mandat » de reculer l’âge « à 65 ans à l’horizon 2031 », qui a déjà été « aménagé » à l’issue des concertations avec les partenaires sociaux et les formations politiques. « Il y a déjà eu une ouverture, un changement », a-t-il fait valoir.
« Mais je crois que là, maintenant, il faut pouvoir avancer et s’engager. Et que le gouvernement puisse faire son travail avec le Parlement, avec sérénité, la volonté de convaincre et de faire avancer le pays », a-t-il encore plaidé.
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