Voici une histoire d’espoir, une histoire profonde, qui met en lumière la vie d’une ancienne femme d’affaires devenue nonne au cours de sa quête pour trouver le vrai sens de la vie.
Faites la connaissance de Shi Zhengtong. Née dans une famille d’agriculteurs dans une région rurale du sud de Taïwan, Shi (prononcer « Shrr ») a grandi dans la pauvreté.
Sa famille était empreinte de bienveillance et croyait beaucoup au service des autres. Au cours de son enfance, sa famille a toujours fait son possible pour aider les voisins et les proches.
Bien qu’ils aient eu à peine de quoi se nourrir, les parents de Shi ont encouragé leurs enfants à partager leur nourriture avec les habitants du village qui étaient dans le besoin afin que personne ne meure de faim.
« Ce n’était même pas facile de prendre trois repas par jour », a expliqué Shi à l’animatrice de l’émission NTD, Yu Xin.
Shi se rappelle que, lorsqu’elle était jeune fille, elle était souvent malade et que sa famille avait peu d’argent pour acquitter les frais médicaux. Le budget se limitait à nous permettre d’acheter de la nourriture, se loger et se déplacer.
La vie séculière
Plus tard dans sa vie, Shi et ses frères ont créé une entreprise vouée à l’importation d’objets bouddhistes.
Chaque jour, quand elle était au bureau et lorsqu’elle avait du temps libre après le travail, elle sortait ses écritures bouddhiques pour lire et s’asseyait en position du lotus (une position assise de méditation où les deux jambes sont repliées l’une sur l’autre).
Shi ne trouvait pas de sens à son travail, et ce dernier ne la rendait pas heureuse. La vie en soi était devenue déprimante. Elle ne s’intéressait pas aux affaires ni à la vie laïque, et encore moins à fonder sa propre famille. Son cœur n’était tout simplement pas tourné vers ces choses.
Depuis l’âge de 6 ou 7 ans, Shi aspirait à devenir religieuse mais n’avait jamais osé, car elle se sentait responsable envers sa famille.
Cependant, arriva un moment où la vie séculière devint trop lourde, et elle envisagea sérieusement de tout abandonner pour devenir nonne.
Pendant deux ans, elle a beaucoup pleuré et se sentait intérieurement très tourmentée à l’idée de quitter les siens.
Prendre la robe
Quoi qu’il en soit, le temps arriva où elle ne pouvait plus ignorer le vœu dans son cœur, alors, à un certain moment au cours de la quarantaine, elle a décidé de tout abandonner et d’enfiler la robe monastique.
Pendant plusieurs années, Shi est restée dans un temple et s’est dédiée à développer sa spiritualité.
Puis, à un certain moment elle a réalisé que les écritures qu’elle étudiait ne pouvaient plus la guider plus haut sur son cheminement spirituel.
« C’est angoissant pour un pratiquant qui souhaite continuer à s’améliorer, de ne pas avoir les moyens de le faire », explique Shi.
C’est alors qu’elle s’est résolue à quitter le temple pour partir errer seule. Mis à part la robe qu’elle portait, elle n’avait qu’un sac en tissu, un parapluie et un sac de couchage.
Seule, jour après jour, elle a vagabondé pieds nus dans les rues, sous le soleil brûlant du sud de Taiwan.
« La plante de mes pieds était abîmée », a-t-elle dit, ajoutant qu’il était souffrant de marcher sur l’asphalte brûlant de la chaussée.
Elle survivait en demandant l’aumône.
Elle a ainsi marché et marché, de comté en comté, espérant trouver un maître qui pourrait l’aider à retourner là d’où elle venait, au ciel, « à son origine première », explique-t-elle.
Elle dormait à la belle étoile, sous les arbres, parfois même dans les cimetières.
Cette errance était torturante, mais telle est la vie d’un ascète.
L’animatrice Yu Xin a demandé à Shi comment elle avait pu trouver la force de continuer malgré toutes les difficultés.
À cela, la femme a répondu que, puisqu’elle aspirait à un but plus élevé, elle ne se sentait pas amère.
Elle a ajouté qu’elle était vraiment encouragée chaque fois qu’une personne bienveillante lui souriait, un acte si simple. Même si la personne ne s’en rendait pas compte, cela l’encourageait à persévérer.
Un tournant décisif
Lorsqu’elle était jeune fille, Shi n’avait pas une bonne santé, elle était affligée de nombreux maux. Aussi, la vie de religieuse errante avait aggravé sa condition et son état de santé s’était dégradé énormément.
Elle était confrontée au fait que sa vie de nonne ne pouvait plus continuer ainsi.
Puis, un jour, en 1998, un tournant s’est produit dans sa vie. Puisque à Taiwan, un certain nombre de services sont mis gratuitement à la disposition des moines et des nonnes, Shi est allée se faire soigner dans une clinique où elle a fait la connaissance d’un médecin. Ce dernier était bien conscient de la détérioration de son état et savait que la médecine ne pourrait pas l’aider.
Avant de quitter la clinique après un bilan de santé, cette amie médecin lui a donné une copie du livre principal du Falun Gong, Zhuan Falun.
Le Falun Gong (aussi connu sous le nom de Falun Dafa) est une discipline spirituelle avancée de l’école de Bouddha et est basé sur le principe d’« Authenticité, Bienveillance et Tolérance ».
Selon le Dr Margaret Trey, « L’une des raisons de la popularité du Falun Gong est son remarquable effet guérisseur », tel qu’il l’est expliqué sa recherche doctorale décrite dans le livre The Mindful Practice of Falun Gong: Meditation for Health, Wellness, and Beyond [La pratique consciente Falun Gong : méditation pour la santé, le bien-être et plus encore].
L’amie médecin de Shi connaissait les bienfaits indéniables pour la santé de cette pratique et lui a recommandé de l’essayer.
Après avoir reçu une copie du livre, Shi a cherché un endroit pour s’asseoir tranquillement et lire.
Elle a respectueusement soulevé le livre au-dessus de sa tête avant d’ouvrir la première page. Quand elle a posé les yeux sur une photo de maître Li Hongzhi, le fondateur de la pratique, « mes larmes sont instantanément mises à couler », se souvient-elle.
Elle sentait une profonde familiarité avec ce maître, comme si elle l’avait connu auparavant. Dans son cœur, elle savait qu’elle avait enfin trouvé son maître.
« Je me sentais comme une enfant perdue rentrée chez elle », dit-elle, partageant ses sentiments les plus profonds. « À ce moment, je pleurais lorsque je lisais le livre. Mes larmes coulaient sans cesse. »
Elle sentait qu’en lisant Zhuan Falun, c’était comme si elle retrouvait ses parents, qu’elle avait trouvé sa maison.
« Les significations intérieures de ce livre (…) Je savais qu’il s’agissait de la puissante Loi de Bouddha qui se manifestait une fois de plus dans le monde humain. »
Shi était si touchée que les larmes coulaient aussi lorsqu’elle pratiquait les exercices méditatifs.
La santé restaurée, l’espoir retrouvé
Il est rare qu’une religieuse comme Shi Zhengtong change de voie spirituelle, mais elle ne se sentait bien qu’avec le Falun Gong, surtout étant donné sa mauvaise santé, qui s’est révélée avoir été une bénédiction déguisée.
Après avoir adopté cette voie, sa santé mentale et physique s’est considérablement améliorée.
Ses maux, qui l’avaient torturée pendant si longtemps, se sont dissipés. Aujourd’hui, elle rayonne de santé, exempte de maladie. Elle est même capable de monter les escaliers avec aisance.
« Très rapidement, ma santé s’est rétablie », dit Shi. Elle a également expliqué que tous ceux qui pratiquent ces exercices méditatifs acquièrent une meilleure « santé mentale et physique ».
Bien que le Falun Gong ne soit pas une religion, qu’il n’ait pas de lieux de culte et que ses pratiquants soient encouragés à vivre en conformité aux normes de la société en tant que citoyens honnêtes et respectueux des lois, Shi, qui était déjà nonne depuis de nombreuses années, a choisi de demeurer nonne et de ne pas retourner à la vie laïque.
La robe qu’elle porte aujourd’hui est la même que celle qu’elle porte depuis 1988 environ. Aussi neuve qu’elle puisse paraître, Shi confie que les ourlets à l’intérieur sont tout effilochés.
Après avoir quitté le bouddhisme pour pratiquer ce système, Shi affirme avoir appris à regarder sincèrement dans son cœur pour s’améliorer, ce qui fait partie intégrante de sa démarche d’amélioration de soi.
Elle affirme que dans le bouddhisme traditionnel, les bouddhistes laïcs traitent les moines et les nonnes avec un tel respect que ces derniers deviennent à l’aise et complaisants. Ils sont ainsi portés à échouer à regarder à l’intérieur d’eux et à cultiver leur cœur avec hardiesse.
En fin de compte, ce qui est fondamental pour un pratiquant, peu importe de quelle discipline il s’agit, c’est la « cultivation », ou l’amélioration de soi.
Dans cette cultivation, on met l’accent sur le « xinxing », c’est-à-dire la nature du cœur. On enseigne aux pratiquants à regarder à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur, et à être de bonnes personnes où qu’elles soient et quel que soit leur statut ou leur rôle dans la société – étudiant, travailleur, mari, épouse, fils ou fille.
Touchée par les améliorations très tangibles qu’elle a constatées chez elle au cours de sa pratique, Shi s’est tournée vers la caméra pour dire : « Je recommande vivement aux gens du monde entier de pratiquer le Falun Dafa. »
Nous sommes heureux que Shi Zhengtong soit heureuse et en bonne santé, et qu’elle ait trouvé un sens à sa vie.
Pour une introduction à la pratique, voir la vidéo ci-dessous :
Note de la rédaction :
Le Falun Dafa est une pratique de cultivation du corps et de l’esprit qui enseigne l’ « Authenticité, la Bienveillance et la Patience » comme moyen d’améliorer la santé et le caractère moral et d’atteindre la sagesse spirituelle. Pour plus d’informations sur la pratique, visitez www.falundafa.org. Tous les livres, la musique des exercices, les ressources et les instructions sont disponibles gratuitement. Pour trouver le site de pratique le plus près de chez vous, cliquez ici.
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