Victime d’insultes et de menaces, la chaîne de restauration française Maison de la Poutine a dû publier un message rappelant que le plat d’origine québécoise qu’elle sert dans ses établissements n’a aucun lien avec le gouvernement russe ni avec son dirigeant.
En France, ce n’est pas tout le monde qui connaît ce plat très populaire du Québec, composé de frites, de fromage en grains et d’une sauce brune. C’est pourtant cette recette qui a donné le nom à la chaîne de restaurants fondée en 2017 et qui compte trois restaurants à Paris ainsi qu’un à Toulouse, rapporte Le Soleil.
Dans le contexte actuel, un certain nombre de personnes ont cru que le nom « Maison de la Poutine » avait un lien avec son homonyme Vladimir Poutine et ont insulté les restaurants, à tel point que l’enseigne s’est vue obligée de publier un communiqué sur les réseaux sociaux pour expliquer d’où vient son nom.
« Nous avons reçu des appels d’insultes et même de menaces. Il nous semble donc nécessaire de rappeler que La maison de la poutine n’est pas liée au régime russe et à son dirigeant », écrit l’établissement.
Un plat « né au Québec dans les années 1950 »
Une explication sur l’origine du plat, « né au Québec dans les années 1950 », a aussi été ajoutée : « La poutine a été créée par des cuisiniers passionnés et soucieux d’apporter de la joie et du réconfort à leurs clients », assure la chaîne de restaurants, avant d’exprimer « son plus sincère soutien au peuple ukrainien ».
La chaîne de restauration a été co-fondée par le chef Erwan Caradec, ayant travaillé quelques années à Montréal. S’inspirant de la célèbre recette québécoise, il a concocté ses propres interprétations de la poutine pour se lancer en affaires à son retour en France.
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