« Le développement du coronavirus génère une situation d’urgence sanitaire », écrivent les syndicats opposés à la réforme des retraites.
Face au coronavirus, les syndicats opposés à la réforme des retraites ont estimé lundi que l’urgence n’était pas au projet de loi et appelé dans un communiqué à la suspension du processus législatif.
« Face au coronavirus, l’urgence n’est pas la retraite par points », écrivent la CGT, Force ouvrière, la CFE-CGC, Solidaires, la FSU, ainsi que les organisations de jeunesse Fidl, MNL, UNL et d’étudiants Unef.
« Le développement du coronavirus génère une situation d’urgence sanitaire », écrivent-ils, relevant que l’interdiction des rassemblements de plus de 1 000 personnes aura « un impact indéniable sur l’exercice des droits démocratiques fondamentaux », craignant que « nombre de personnes vont éviter de participer dans les semaines à venir à toute initiative publique ».
Grèves et manifestations le 31 mars
« Dans ce contexte exceptionnel, l’urgence est bien d’endiguer le coronavirus et non pas le passage en force de la réforme des retraites par points, c’est pourquoi les organisations syndicales demandent la suspension du processus législatif », concluent-ils.
Le préfet annule les manifestations dans le Morbihan en raison du #coronavirus. Gilets jaunes et syndicats demandent de mettre le 49.3 et la réforme des retraites en pause, pour que la démocratie puisse s’exercer . Logique
— infos non stop (@ActusNonStop) March 3, 2020
Ces syndicats, qui ont lancé la fronde contre la réforme le 5 décembre, ont appelé à une nouvelle journée interprofessionnelle de grèves et manifestations le 31 mars.
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