Au terme d’une partie fermée, Toulon, plus solide mais sans briller, a dominé le Stade français 14-10 au stade Jean-Bouin, dimanche en clôture de la 3e journée de Top 14, dans un duel entre deux équipes en quête de confiance.
Une semaine après avoir arraché en toute fin de match la victoire à domicile contre Castres, le RCT enchaîne un deuxième succès et pointe à la 6e place, à égalité de points avec la Rochelle. De quoi envisager plus sereinement la réception du promu vannetais lors de la prochaine journée.
Le Stade français, giflé à Bordeaux (46-26) avant de se faire peur à domicile contre Vannes (victoire 34-31), confirme au contraire son mauvais début de saison, à l’image de sa recrue Louis Carbonel.
Quelle bataille ! 💥Dans des conditions dantesques et à l’issue d’un intense duel le @RCTofficiel s’impose dans la Capitale 👀#TOP14 #SFPRCT
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Arrivé à l’intersaison de Montpellier, l’ancien toulonnais, auteur de plusieurs erreurs et en grande difficulté au but (trois pénalités ratées en première période), a même été sorti à la pause, après avoir essuyé quelques sifflets sur son dernier échec.
Deux équipes en quête de confiance et sous une pluie battante
Entre deux équipes peu sûres de leur jeu, et pas aidées par une pluie battante, la rencontre s’est longtemps résumée à un duel de jeu au pied d’occupation.
Plus solide en mêlée et moins fébrile, Toulon a ouvert le score par la botte de son ouvreur Garbisi (11e) avant de franchir la ligne d’essai avec un ballon porté, aplati par le pilier international Jean-Baptiste Gros (27e).
Arrêt sur image ⏸️
Et voici le classement du #TOP14 à l’issue de ce troisième rendez-vous de la saison 🧐
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Dans une première période hachée par les maladresses et les fautes, les Parisiens n’ont marqué aucun point, avec trois échecs au pied de Carbonel (3e, 31e, 38e), avant de se voir refuser un essai sur un ballon porté juste avant le retour au vestiaire (40e).
Son remplaçant Zack Henry, entré dès la reprise, a enfin débloqué le compteur des locaux (46e), mais Marius Domon (52e) et Enzo Hervé (57e) lui ont répondu pour mettre les hommes de Pierre Mignoni à l’abri.
Ce n’est que dans les dernières 20 minutes que les Parisiens ont enfin réussi à enchaîner quelques temps de jeu, poussant les Toulonnais à multiplier les fautes. Jusqu’à que le troisième ligne Yoan Tanga, en force après du jeu au ras, redonne de l’espoir aux siens (62e). Une réaction trop tardive pour obtenir mieux qu’un bonus défensif.
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