À Sarcelles, en banlieue parisienne, les riverains sont excédés par la saleté : sacs-poubelles, objets encombrants et ordures ménagères jonchent le sol et s’amoncellent au pied des immeubles ou dans la rue.
Avec la chaleur des semaines précédentes, la situation est devenue quasi insupportable pour de nombreux riverains qui dénoncent une situation intolérable dans les colonnes du Parisien :
« C’est une catastrophe ! », s’exclame Mohammed. Excédé par la situation qui s’aggrave, il fustige « l’inaction des institutions ».
« On paie nos impôts, une taxe d’habitation à 580 € pour vivre comme ça, ce n’est plus possible. On se sent abandonné », confirme Abdel – un riverain dont la femme, pourtant très attachée à la ville, est aujourd’hui prête à faire ses bagages et à s’installer ailleurs.
« Cette situation n’est pas normale, il faut faire quelque chose. C’est dégradant pour nous, pour l’image de la ville », déplore-t-il.
Sarcelles : les habitants excédés par le manque de propreté #ValDOise https://t.co/MhEVLLxIPC
— Le Parisien | 95 (@LeParisien_95) 9 août 2018
« La ville est sale parce que certaines personnes la salissent », souligne une Sarcelloise prénommée Malika dans le quotidien.
« À force de payer des PV, ils arrêteront de jeter leurs poubelles n’importe où. J’irai même plus loin : des gens balancent leurs déchets parce qu’ils savent que ça va être enlevé. Il faudrait que la ville arrête de tout ramasser pendant quelque temps. Ces personnes prendraient alors leurs responsabilités », ajoute-t-elle indignée.
La propreté reste une des priorités de la mairie qui souhaite trouver des solutions en réunissant tous les habitants de la ville :
« Il faut que les habitants, les bailleurs, les syndics, les commerçants, les directeurs d’école, les élus, etc., se posent autour de la table pour discuter de ce qu’il faut faire ensemble. C’est une cause qui concerne tout le monde », expliquent Jocelyn Assor et Issa Diop – responsables des questions liées à la propreté et au cadre de vie dans l’équipe de la maire communiste de Sarcelles.
« On exige qu’un document soit réalisé avec des informations sur le fonctionnement du ramassage des déchets. Certaines personnes ne respectent pas, par exemple, les jours de dépôts des encombrants. À un moment donné, il faudra passer à la verbalisation. Le principe de ‘Tu jettes, tu paies ’, ça marche », concluent les deux élus.
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