À Épinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis, en août 2021, une fillette de 9 ans avait été enlevée par un homme sous les yeux d’un chauffeur VTC qui avait donné l’alerte. Les forces de l’ordre avaient alors découvert l’homme en train de déshabiller la petite fille. Interpellé et mis en détention, l’homme a finalement été relâché ce vendredi 2 septembre.
L’affaire remonte au 19 août 2021, lorsqu’un homme de 42 ans a été mis en examen pour avoir tenté de violer une petite fille âgée de 9 ans à Épinay-sur-Seine. Ce jour-là, un chauffeur de VTC a donné l’alerte après avoir vu un homme embarquer de force une petite fille dans sa voiture. Il l’a alors suivi tout en contactant les forces de l’ordre, qui sont rapidement intervenues et ont interpellé l’homme en question avant qu’il passe à l’acte, a rapporté Le Parisien.
Interrogée, la petite fille a déclaré qu’elle jouait devant chez elle avec son frère lorsque le suspect lui a tendu un billet de 10 euros, lui a saisi le bras et l’a fait entrer de force dans sa voiture. Elle a également indiqué que l’homme lui a montré une vidéo pornographique sur son téléphone avant qu’il baisse son pantalon. L’homme lui aurait alors dit « Je vais te b… » tout en commençant à enlever les vêtements de la fillette. C’est là que les policiers sont arrivés.
?? Seine-Saint-Denis. Le cuisinier qui avait enlevé et tenté de violer une fillette de 9 ans en août 2021 a été remis en liberté https://t.co/g6JKiRFo4B
— Revue de presse Police & Réalités (@PoliceRealites) September 5, 2022
Placé en garde à vue, l’homme avait alors affirmé qu’il était venu dans ce secteur pour trouver une prostituée et qu’il était tombé par hasard sur cette petite fille. Cependant, dans son téléphone, les enquêteurs ont découvert des images pédopornographiques ainsi que des vidéos de la fillette qu’il avait filmée à son insu pendant des mois, a rapporté Actu17.
Placé en détention depuis lors, l’homme a finalement été remis en liberté ce vendredi 2 septembre par la chambre de l’instruction de Paris. En effet, durant son instruction, il a assuré avoir « beaucoup travaillé » sur lui-même en prison.
Selon lui, les groupes de parole et l’aide des psychologues lui ont permis de reconnaître ses torts. « J’ai fait un écart dans ma vie mais je ne recommencerai plus », a-t-il affirmé. De son côté, l’accusation a rappelé : « Cet homme est en proie à des mécanismes primaires qui régissent la psychologie d’un prédateur s’attaquant à une petite fille ».
Il est désormais libre.
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