Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution de l’air est comme un « facteur de risque majeur » des maladies non transmissibles considérées comme étant à l’origine de 70 % des décès dans le monde.
Des particules fines présentes dans l’air ambiant s’introduisent dans les poumons et le système cardio-vasculaire, causant accidents vasculaires cérébraux, pneumonies, maladies cardiaques, cancers du poumon et bien d’autres troubles respiratoires.
Une mortalité élevée due à la pollution de l’air extérieur chargé en particules fines
Des émissions qui proviennent en partie de la transformation d’énergie par l’industrie, de la combustion du charbon et du bois pour l’électricité et le chauffage ou bien encore du transport et des pratiques agricoles, mais également par la pollution de l’air intérieur, causée par l’utilisation de combustibles et de technologies polluantes.
La pollution fait plus de morts que le sida (1,1 million) ou les accidents de la route (1,3 million)
Selon les derniers chiffres de l’Organisation des Nations Unies (ONU), neuf personnes sur dix, soit 91 % de la population mondiale, sont exposées quotidiennement à un air contenant de hauts niveaux de polluants.
Les régions les plus touchées sont l’Asie du Sud-Est, l’Inde, le Pacifique occidental et la Chine, avec chacune plus de deux millions de décès par an.
L’Afrique totalise près d’un million de victimes. Les pays de l’arc méditerranéen oriental concentrent autant de morts que l’ensemble du continent européen : environ 500 000. L’Amérique est à la dernière place du classement avec plus de 300 000 morts par an.
La pneumonie est la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans.
L’OMS affiche également la vulnérabilité des femmes qui, dans les pays en développement, cuisinent encore avec des équipements dangereux, comme des fours à charbon.