MONTRÉAL – « Dans la Chine ancienne, les artistes cultivaient la vertu. Ils croyaient que l’art devait célébrer le divin et encourager la bonté. Ils pratiquaient souvent la méditation et le raffinement de soi, cherchant à créer de l’art avec un esprit pur et humble. Aujourd’hui, les artistes de Shen Yun continuent cette noble tradition », indique le programme de la compagnie, remis sous la forme d’un livret en couleur aux spectateurs de la Place des Arts.
Président de HPIC, une agence privée qui procure des médicaments gratuits dans les pays en voie de développement, Denis St-Amour résume ainsi l’expérience qu’il a vécue en ce dernier jour du mois d’avril : « J’ai vraiment aimé le spectacle. […] J’ai adoré l’expression artistique, j’ai adoré l’expression physique et j’ai aimé le message spirituel qu’il y avait dedans. »
Celui qui gérait sa propre firme de conseil avant d’être employé par HPIC a toujours été investi dans sa communauté, luttant pour la justice sociale. Ses implications bénévoles l’ont amené par exemple à prendre plusieurs années de congé sabbatique, de manière à se consacrer à ses responsabilités de président du conseil d’un des plus grands organismes humanitaires dans le monde, Vision Mondiale Internationale.
Au niveau de l’expression artistique, M. St-Amour, qui est également président fondateur du Ballet Ouest de Montréal et membre du Conseil des arts de Montréal, a trouvé qu’il avait vu un haut niveau d’excellence dans la manière dont les danseurs de Shen Yun Performing Arts expriment les histoires à travers la danse et les émotions. « Il y a beaucoup de théâtre dans ce spectacle, il y a la joie, la tristesse. Vous le voyez à travers les individus, mais aussi dans une sorte de sentiment collectif, alors j’ai trouvé que c’était très universel. »
Pour la sortie de ce samedi soir en famille, Denis St-Amour était accompagné de sa conjointe Nancy Rokas et de leur petite-fille Samantha Rivard. La jeune danseuse a aimé le fait que tout le monde soit autant synchronisé sur scène. Elle a également remarqué qu’il y avait « beaucoup de flips et de mouvements rapides très cool, ce qu’elle a trouvé, très inspirant ».
Samantha faisait référence aux compétences techniques des danseurs, qui sont l’un des trois aspects majeurs qui caractérisent la danse classique chinoise, mettant en valeur les deux autres (le maintien et la forme) : « Les compétences techniques de la danse classique chinoise font référence à une série de techniques très difficiles, qui comprennent des sauts, des bonds, des vrilles et des pirouettes », indique la section « apprendre » du site web de la compagnie basée à New York, avant d’ajouter que ces pirouettes sont la technique la plus caractéristique de ce système de danse.
Le message très spirituel que M. St-Amour a discerné dans la représentation de Shen Yun était un message « de liberté de croyance, de liberté politique et de liberté individuelle. En même temps, c’en était un sur la capacité de ces gens de s’exprimer par toutes ces manières. Alors cela m’a beaucoup plu ».
Selon M. St-Amour, le spectacle raconte une histoire que les gens ont besoin d’entendre, une histoire qui donne aux gens l’opportunité de se faire leur propre opinion plutôt que de s’en faire imposer une. « Plus nombreux sont les gens qui l’entendent, mieux c’est. Dieu nous a donné le cadeau du choix de conscience lorsqu’on est né. Donc, on ne devrait pas retirer aux autres ce cadeau du ciel. »
Shen Yun Performing Arts donnera encore une représentation à la Place des Arts de Montréal le dimanche 1er mai au soir et se produira au Grand Théâtre de Québec les 3 et 4 mai 2016. Pour en savoir davantage sur Shen Yun, consultez le site Internet fr.shenyun.com. Shen Yun Performing Arts est basée à New York et comprend quatre troupes présentant des spectacles simultanément partout dans le monde.
Epoch Times considère Shen Yun comme un évènement culturel important de notre époque. Nous assurons fièrement la couverture médiatique des spectacles en présentant les commentaires des spectateurs de par le monde depuis la création de Shen Yun en 2006.