Deux députés du Rassemblement national ont critiqué vendredi 23 décembre « la pire des méthodes » de faire grève le week-end de Noël à la SNCF, mais ont critiqué un gouvernement manquant selon eux d’anticipation.
« C’est vrai pour l’hôpital, c’est vrai pour la police, c’est vrai pour la gendarmerie, c’est vrai pour nos pompiers: on a un peu le sentiment d’un abandon du service public par le gouvernement qui aboutit à des situations inextricables », a déclaré Laurent Jacobelli, député RN de Moselle sur France 2.
Près de la moitié des contrôleurs de la SNCF sont en grève ce week-end, provoquant l’annulation d’un train sur trois vendredi, et de deux trains sur cinq samedi 24 décembre et dimanche 25 décembre, surtout des TGV.
Assurant comprendre leurs « raisons de se plaindre et de faire valoir leurs récriminations », M. Jacobelli a dénoncé « la pire des méthodes ». « Priver des Français de cette seule joie qui leur reste de se retrouver en famille, honnêtement, ce n’est pas solidaire, ce n’est pas agréable », a-t-il affirmé.
« Faire en sorte qu’il n’y ait pas de raison de faire grève »
Mais il a rejeté la proposition formulée hier par le gouvernement de « réfléchir à un cadre permettant d’assurer en toutes circonstances la continuité d’accès aux services publics dans notre pays ».
« Plutôt que d’avoir un service minimum de la grève, il faut essayer de faire en sorte qu’il n’y ait pas de raison de faire grève », a tancé le député, évoquant des salaires « trop bas » dans la fonction publique et les entreprises publiques comme la SNCF.
Interrogé sur franceinfo, le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy a dénoncé « un gouvernement qui passe son temps à subir les événements » et « ne les anticipe pas », tout en pointant des grévistes qui ont « sciemment » choisi le week-end de Noël pour faire pression.
Il a proposé « une garantie supérieure » de « qualité et de constance » du service public de transport ferroviaire « pour les grands jours où les Français ont besoin de leurs services publics ».
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