Jim Caviezel, l’acteur principal de Sound of Freedom, a remercié les spectateurs d’avoir fait du film un grand succès en dépassant les 150 millions de dollars aux États-Unis.
Sound of Freedom, réalisé avec un budget modeste de 14,6 millions de dollars, a récolté jusqu’à présent plus de 156,44 millions de dollars au box-office américain le 3 août, près d’un mois après sa sortie. « Merci d’avoir soutenu Sound of Freedom ! Merci aussi pour toutes les prières que vous m’avez adressées. Je me sens beaucoup mieux et je me sens stimulé par la prise de conscience que nous avons suscitée sur le problème de la traite des enfants. Les enfants de Dieu ne sont pas à vendre ! » a déclaré Jim Caviezel dans un message publié le 4 août sur les réseaux sociaux.
Dans ce film, basé sur une histoire vraie, Caviezel joue le rôle d’un ancien agent du gouvernement, Tim Ballard, qui a abandonné son travail pour sauver une jeune fille des mains de marchands d’esclaves sexuels dans la jungle colombienne.
Sorti dans 2634 salles le 4 juillet, Sound of Freedom est maintenant à l’affiche dans 3411 salles, ce qui représente une augmentation de près de 30%.
« Tout au long de notre quatrième week-end, le public a continué à se montrer et à soutenir SOUND OF FREEDOM, et nos partenaires en salles nous ont donné suffisamment d’espace pour répondre à cette demande continue », a souligné Brandon Purdie, responsable de la distribution en salles chez Angel Studios, qui a réalisé le film, selon un communiqué de presse daté du 30 juillet.
« Nous savons maintenant que ce film incroyable va dépasser la barre des 150 millions de dollars sur le marché intérieur, et nous sommes en bonne position pour aller bien au-delà ».
Sound of Freedom a connu un succès retentissant par rapport à d’autres superproductions récentes.
Si l’on considère les recettes nationales, Sound of Freedom a rapporté plus d’argent que Mission: Impossible – Dead Reckoning Part One (144 millions de dollars), The Flash (107 millions de dollars) et Insidious: The Red Door (79 millions de dollars) au 3 août.
Les recettes nationales de ce film sont également proches des autres grands films comme Transformers: Rise of the Beasts (156,81 millions de dollars) et Indiana Jones et le cadran du destin (169 millions de dollars).
Angel Studios prévoit maintenant de distribuer Sound of Freedom dans le monde entier. Le déploiement international commencera le 18 août lorsque le film sortira en Afrique du Sud, puis dans d’autres pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zélande et plusieurs pays d’Amérique latine plus tard dans le mois.
Sa sortie est prévue au Royaume-Uni et en Irlande le 1er septembre, et en Espagne le 1er octobre. D’autres pays sont envisagés pour la sortie du film.
« Depuis que SOUND OF FREEDOM a été lancé aux États-Unis, la demande a augmenté à travers le monde dans des dizaines de régions et de langues », a déclaré Jared Geesey, vice-président senior de la distribution mondiale pour Angel Studios, selon un communiqué de presse daté du 26 juillet. « La traite des enfants est un problème planétaire, et nous espérons profiter de l’incroyable élan suscité ici aux États-Unis pour partager le puissant message de ce film dans le monde entier. »
Manque de couverture médiatique sur la traite des êtres humains
S’adressant à Fox News le mois dernier, Caviezel a soulevé la question du manque de couverture médiatique sur la traite des êtres humains.
Le 26 avril, un informateur a témoigné devant le ministère de la sécurité intérieure au sujet de la traite des êtres humains dans le monde. « Le lendemain, rien dans les médias… C’est comme s’ils ne voulaient pas que cette histoire soit diffusée », a-t-il souligné.
« 300 000 enfants de moins de 18 ans ont été entraînés dans le trafic sexuel aux États-Unis. Nous sommes les plus grands consommateurs de trafic d’enfants et de pornographie au monde. Les États-Unis – la patrie de la liberté, le pays des braves. C’est ridicule. Ce film est donc une menace. »
Il a également critiqué les personnes qui voient le mal mais choisissent de ne rien faire. « Il y a le bien et le mal. Il en a toujours été ainsi. Mais il y a aussi le groupe du milieu qui se tient à l’écart. Le diable est propriétaire de la barrière. »
Dans une interview accordée au journal Epoch Times avant la sortie de Sound of Freedom, Caviezel a affirmé : « C’est ce que j’ai fait de mieux depuis La Passion du Christ », dans lequel il jouait le rôle de Jésus. « Du point de vue de la qualité, de l’interprétation, il n’y a aucun défaut. »
« Je suis très fier d’avoir participé à ce film qui a un impact considérable », a ajouté Caviezel. « En fait, je dirais que c’est le second film important que j’ai fait après ‘La Passion du Christ' ».
Entre-temps, des suites à La Passion du Christ seraient en cours de préparation, Caviezel devant reprendre le rôle principal de Jésus.
Action contre les trafiquants d’enfants à des fins sexuelles
L’ancien président Donald Trump a apporté son soutien à Sound of Freedom dans une vidéo de campagne et a promis de soumettre les trafiquants d’êtres humains à la peine de mort s’il est réélu en 2024.
« Quand je serai de retour à la Maison Blanche, je mettrai immédiatement fin au cauchemar frontalier de Biden que les trafiquants utilisent pour exploiter les femmes et les enfants vulnérables », a-t-il affirmé dans une vidéo diffusée le 21 juillet.
« Je demanderai au Congrès de veiller à ce que toute personne prise en flagrant délit de trafic d’enfants sur notre frontière soit immédiatement condamnée à la peine de mort. »
Dans une interview accordée le 29 juillet à Breitbart, Lynne Patton, conseillère principale de Donald Trump, a révélé que l’ancien président s’était engagé à rétablir le titre 42 « dès le premier jour » lorsqu’il reviendrait au pouvoir en 2024.
Le titre 42, mis en œuvre sous l’administration Trump, permettait aux agents frontaliers d’expulser rapidement certains migrants entrés illégalement aux États-Unis. Il a pris fin en mai de cette année sous l’administration Biden.
La suppression du titre 42 « oblige les enfants migrants à être remis en liberté à l’intérieur des États-Unis, où ils sont à la merci de ces prédateurs, ce qui est extrêmement dangereux », a expliqué Mme Patton.
« Il ne s’agissait pas seulement d’empêcher les gens d’entrer dans notre pays avec le Covid, mais aussi et surtout de prévenir l’arrivée des mineurs non accompagnés et de tous ces types de conditions dangereuses, et le fait que l’administration en place ait laissé cette mesure expirer est inexplicable. »
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