Un Afghan de 22 ans, interpellé mardi en Haute-Garonne, est présenté samedi à un juge d’instruction en vue d’une mise en examen, soupçonné d’avoir « fomenté » un « projet d’action violente visant des personnes dans un stade de football ou un centre commercial », selon le parquet national antiterroriste (Pnat).
Les gardes à vue des deux autres hommes également interpellés mardi dans la région toulousaine ont été levées, a précisé le Pnat, sollicité par l’AFP. Les trois hommes, âgés de 20 à 31 ans, avaient été interpellés mardi matin à Toulouse et à Fronton (Haute-Garonne) par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), appuyés par le RAID, unité d’intervention de la police.
Ils avaient été placés en garde à vue dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte le 27 septembre par le Pnat pour « association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes ».
Une information judiciaire ouverte
Selon une source proche du dossier, leur interpellation était intervenue à la suite de la réception d’un renseignement. « Les investigations réalisées ont mis en évidence l’existence d’un projet d’action violente visant des personnes dans un stade de football ou un centre commercial fomenté par l’un d’entre eux, âgé de 22 ans, de nationalité afghane et titulaire d’une carte de résident, dont plusieurs éléments établissent par ailleurs la radicalisation et l’adhésion à l’idéologie de l’État islamique », a indiqué le Pnat samedi.
Le parquet a ouvert à son encontre une information judiciaire pour association de malfaiteurs terroriste en vue de la préparation d’un ou plusieurs crimes d’atteintes aux personnes, et a demandé son placement en détention provisoire.
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