Le chef du service interacadémique des affaires juridiques du rectorat de Versailles (Yvelines) a porté plainte mercredi après avoir été visé par des menaces de mort, a indiqué jeudi le parquet à l’AFP.
Selon une source policière, les menaces, exprimées par courriel et sur les réseaux sociaux, sont liées au suicide du jeune Nicolas, victime de harcèlement, qui s’est donné la mort à Poissy à la rentrée scolaire. Deux autres plaintes ont été enregistrées, a précisé le parquet, qui n’a pas communiqué l’identité des plaignants.
Menaces de mort et cyberharcèlement
Une enquête pour cyberharcèlement en ligne et en meute, provocation à commettre un délit, injures publiques à caractère sexiste et menaces de mort matérialisées par écrit a été ouverte et confiée à la police judiciaire (PJ) de Versailles, a précisé cette même source. Contacté par l’AFP, le rectorat de Versailles n’a pas souhaité réagir dans l’immédiat.
Les réponses de l’administration au harcèlement subi par Nicolas, 15 ans, ont suscité de vives réactions au sein du gouvernement, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal allant jusqu’à promettre un « électrochoc à tous les niveaux ». Les parents du jeune homme se sont dits « outrés et effarés » par le ton de courriers échangés avec le proviseur du lycée et le rectorat de Versailles au sujet du harcèlement de leur fils. Dans l’une de ces missives, révélée par BFMTV, le rectorat jugeait « inacceptables » des propos des parents qui auraient « remis en cause » l’attitude des personnels de l’établissement. Il demandait également aux parents d’adopter une « attitude constructive et respectueuse » à son égard, en leur rappelant les risques pénaux d’une dénonciation calomnieuse.
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