Berlin a critiqué mercredi les « postures militaires menaçantes » de Pékin vis-à-vis de Taïwan qui accroissent « le risque d’affrontements militaires involontaires », à quelques heures d’un premier déplacement en Chine de la cheffe de la diplomatie allemande.
« Nous sommes très inquiets de la situation dans le détroit de Taïwan et nous attendons bien sûr de tous les acteurs de la région qu’ils contribuent à la stabilité et à la paix », a ajouté une porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Andrea Sasse, lors d’un point presse régulier du gouvernement à Berlin.
Quatre jours après la publication de propos controversés d’Emmanuel Macron sur Taïwan, Annalena Baerbock doit s’envoler mercredi soir pour la Chine dans le cadre d’une tournée asiatique prévue de longue date et qui, en six jours, la mènera également en Corée du Sud et au Japon. Le ministère des Affaires étrangères, tout comme la porte-parole adjointe du gouvernement allemand, Christiane Hoffmann, ont refusé mercredi de commenter les déclarations du président français.
Après son arrivée dans la ville chinoise de Tianjin jeudi à midi, Mme Baerbock doit se rendre à Pékin pour des discussions politiques. Samedi, elle s’envolera vers la Corée du Sud, pour une visite de la zone démilitarisée et des entretiens politiques à Seoul. Dimanche, elle se rendra au Japon pour une réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 Karuizawa qui a lieu jusqu’au 18 avril.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, qui devait se rendre en Chine au même moment que Mme Baerbock a annoncé mercredi qu’il avait été testé positif au Covid et devait reporter son déplacement à Pékin prévu du 13 au 15 avril et destiné à préparer un sommet UE-Chine.
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