Avec la participation du ministre de l’Économie, les commerçants ont obtenu d’EDF la révision tarifaire de leurs contrats d’électricité.
EDF s’engage à « renégocier les contrats » qui ont été signés avec les petites et moyennes entreprises et de taille intermédiaire, « au moment où les prix étaient au plus haut » pendant la crise énergétique, a annoncé lundi le ministre de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire.
« EDF s’est engagé à renégocier les contrats des TPE, PME, et ETI qui ont été signés au moment où les prix étaient au plus haut. C’est vital pour ces entreprises. EDF le met en œuvre », a indiqué Bruno Le Maire à l’issue de sa participation au comité exécutif d’EDF, une première pour un ministre depuis la nationalisation complète du groupe en juin 2023.
Une « nécessité »
Vendredi, devant la fédération des entreprises de boulangerie, le ministre avait assuré qu’il « passerait commande » au PDG Luc Rémont « de répondre entreprise par entreprise à cette nécessité de renégocier les contrats ».
Plusieurs organisations professionnelles dénoncent les conditions tarifaires de sociétés qui restent liées à des contrats de fourniture d’électricité de deux ou trois ans signés en 2022, au plus fort de la flambée des prix de l’énergie, alors que les cours ont depuis nettement baissé.
La Confédération des commerçants de France (CDF) avait demandé plus tôt lundi au ministre de réunir les fournisseurs d’électricité pour renégocier leurs prix, jugés « injustement élevés ».
Commerçants, hôteliers et restaurateurs
La Confédération, qui réunit une vingtaine d’organisations de commerçants indépendants (fleuristes, habillement, marchés, libraires, buralistes, forains…), dénonçait dans un communiqué des prix de l’électricité « totalement disproportionnés par rapport aux tarifs réels du marché ».
Cette demande fait suite à celle des hôteliers et restaurateurs. Le Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR) et l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) en avaient appelé à Bruno Le Maire le 12 février, pour renégocier les prix de leurs contrats d’électricité jugés « hors sol ».
Selon la CDF, qui dit représenter plus de 450.000 entreprises et un million de salariés, les fournisseurs d’électricité « refusent obstinément d’ajuster leurs tarifs malgré la baisse du coût de l’énergie ». Les petits commerces du centre des villes seraient « contraints de supporter des tarifs d’énergie pouvant aller jusqu’à 350 euros le MWh alors que le tarif actuel du marché est inférieur à 90 euros le MWh », assure l’organisation.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.