La victime a reconnu le cambrioleur alors que celui-ci était tranquillement attablé à la terrasse d’un café du quartier des Minimes.
Le 18 juillet, un habitant du quartier Barrière-de-Paris est réveillé en pleine nuit par une lumière avant de tomber nez à nez avec un cambrioleur. Il se lance à sa poursuite et finit par le rattraper dans l’escalier.
Une bagarre éclate et plusieurs coups sont échangés. Non sans mal, la victime parvient à arracher le sac contenant le butin amassé par le malfrat, qui comprend notamment trois ordinateurs. Le voleur se saisira ensuite d’une chaîne trouvée dans le jardin avant de revenir frapper le propriétaire des lieux – sans parvenir toutefois à récupérer le fruit de ses rapines – et de prendre la fuite. Sérieusement blessée, la victime recevra trois jours d’Interruption totale de travail (ITT).
Mis au courant, le Groupe d’enquête criminalistique (GEC) procède à plusieurs relevés d’empreintes au domicile de l’individu ayant été agressé et parvient à identifier un suspect qui figure dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Sans domicile fixe, le cambrioleur demeure pourtant introuvable jusqu’à ce que la victime le croise par hasard alors qu’elle se rendait au commissariat afin de consulter un psychologue le 23 juillet.
Prison ferme et obligation de quitter le territoire
Attablé à la terrasse d’un café dans le quartier des Minimes, l’auteur présumé sera rapidement interpellé par les forces de l’ordre et placé en garde à vue. Déjà connu de la justice pour des faits de vol avec violences, le suspect est âgé de 27 ans et ne possède pas la nationalité française.
Jugé en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Toulouse le 25 juillet, il a été condamné à trois ans de prison ferme et à cinq ans d’interdiction de territoire français selon 20 minutes.
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