En 2019, l’entreprise avait déjà annoncé la fermeture de 42 magasins (enseignes Conforama et Maison Dépôt) ainsi que 1 900 suppressions de postes sur 9 000.
Le spécialiste de l’ameublement Conforama, déjà en difficulté avant la crise du virus du PCC, a vu sa situation s’aggraver pendant le confinement au point que sa survie est désormais menacée selon les syndicats.
Connu communément comme le nouveau coronavirus est responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC (Parti communiste chinois) s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
Les syndicats de Conforama ont accusé la banque le week-end dernier de faire risquer la faillite à l’enseigne, qui compte plusieurs milliers de salariés en France et dont dépendent environ 20 000 emplois chez fournisseurs et fabricants.
Pourquoi ? « Confo » a récemment sollicité un prêt garanti par l’État (PGE), dispositif mis en place pour soutenir les entreprises touchées par la crise sanitaire, auprès du Comité Interministériel de Restructuration Industrielle (CIRI). Mais BNP se montre réticente à prêter à l’enseigne, Force ouvrière dénonçant un « désengagement qui ne veut pas dire son nom ».
Une question « de jours »
La BNP a répondu le même jour à l’agence France Presse (AFP) n’être « pas la banque de Conforama France » et assuré que « si un nouveau projet industriel et commercial, de long terme et mobilisant les actionnaires actuels ou de nouveaux actionnaires, devait se dessiner, (elle) l’examinerait ».
« La BNP est l’une des principales banques de Conforama », confie pourtant une source proche du dossier à l’AFP. Or, le distributeur aurait bien besoin de cet argent liquide, selon les représentants du personnel. Sans intervention de l’État, « il n’est question que de jours de survie… », estime CFE-CGC.
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Réouverture perturbée
Or, l’entreprise avait déjà annoncé en juillet 2019 la fermeture de 42 magasins (enseignes Conforama et celle des dix magasins de l’enseigne Maison Dépôt), ainsi que 1 900 suppressions de postes sur 9 000.
Contrôlée depuis 2011 par un actionnaire sud-africain, Steinhoff, elle a mis en œuvre un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) homologué le 27 février mais qui « ne pourra être financé si le prêt n’est pas accordé », s’inquiète la fédération CGT du commerce et des services.
À l’heure actuelle, les problèmes de trésorerie perturbent la réouverture des magasins post-confinement : seule une vingtaine sur les quelque 160 encore en activité accueillent le public depuis lundi « afin de tenir le plus longtemps financièrement », selon la même source proche du dossier.
But évoque « une alliance »
Les malheurs de Conforama donnent des envies d’union au concurrent But, qui revendique la deuxième place sur le marché, derrière le géant suédois Ikea. Son PDG Alexandre Falck a évoqué auprès de l’AFP un « projet d’alliance de deux marques qui vivraient et seraient en saine concurrence sur le marché, pour qu’elles puissent continuer à se développer toutes les deux ».
Ce projet se ferait « sous conditions », détaille-t-il. « OK pour reprendre les magasins, le personnel et les outils logistiques, OK pour payer les fournisseurs car ce sont les mêmes que les nôtres et on a besoin qu’ils survivent ». En revanche, But « ne mettra pas un sou pour assurer les retours sur investissements exorbitants qui avaient été prévus par les créanciers ».
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