Alors qu’ils étaient en voyage à l’étranger cette semaine, le premier ministre Justin Trudeau et son ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino, ont tous deux mis l’accent sur la question de la « désinformation », en soulignant l’importance accordé par le Canada à cette problématique.
Marco Mendicino a tweeté le 19 novembre que le Canada accueillera l’année prochaine un sommet pour les autres pays du G7 pour lutter contre la désinformation.
« Le Canada, qui joue un rôle de premier plan au sein du G7, a invité ses homologues ministres de l’Intérieur et de la Sécurité publique à participer à un sommet sur la désinformation, qui est une des menaces les plus répandues pour nos démocraties à l’heure actuelle », a‑t‑il écrit.
Marco Mendicino a fait une annonce similaire le 17 novembre au sommet du G7 en Allemagne avec les ministres de l’intérieur et de la sécurité d’autres pays. Il a tweeté que lorsqu’il s’agit de « faire face à la montée de la désinformation en ligne, le G7 est uni ».
Un sommet au Canada serait un moyen de « renverser le scénario et de prendre de l’avance sur la courbe de la désinformation », a‑t‑il ajouté.
« C’est là que nous pensons que le Canada et le G7 peuvent faire preuve de leadership. »
Marco Mendicino a déclaré que le « marché de la désinformation » est beaucoup plus important que le « marché de l’information fiable » et que les Canadiens ont besoin d’aide pour savoir démêler le vrai du faux.
Il a également déclaré que les grandes plateformes technologiques et des médias sociaux doivent s’assurer qu’elles « respectent les termes et conditions de leurs propres accords d’utilisation » pour lutter contre la désinformation.
Réglementation du contenu en ligne
Justin Trudeau a fait passer un message similaire à l’étranger. Lors du sommet Business 20 à Bali le 14 novembre, il a déclaré que le Canada avait l’intention de réglementer le « harcèlement et la violence » en ligne.
Trudeau a déclaré que le Canada « est un chef de file du développement et de l’utilisation responsables de l’intelligence artificielle ». Il a répété le commentaire de Marco Mendicino sur les grandes entreprises technologiques, affirmant qu’elles ont la responsabilité de « s’attaquer au harcèlement et à la violence en ligne pour assurer la confiance dans la technologie. »
« Tout en assurant et en défendant toujours la liberté d’expression, nous devons dire clairement qu’il ne peut être acceptable d’intimider et d’attaquer les gens en ligne », a déclaré le Premier ministre.
Le gouvernement fédéral a présenté le projet de loi C‑11, ou la loi sur la diffusion en ligne, qui, s’il est adopté par le Sénat, permettra au Canada de réglementer tout le contenu en ligne, y compris le contenu généré par les utilisateurs et les créateurs en ligne. Il s’agit d’un changement par rapport aux promesses précédentes selon lesquelles le projet de loi C‑11 ne réglementerait pas l’utilisation quotidienne des médias sociaux par les Canadiens.
Pendant son séjour en Allemagne, Marco Mendicino a également déclaré que les élèves du secondaire doivent apprendre à identifier la « désinformation » ainsi que les courriels, les textes et les escroqueries en ligne frauduleux, car ils sont répandus et sophistiqués.
La Presse canadienne a contribué à cet article.
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