Le président américain Donald Trump a déclaré le 23 novembre que malgré le feu vert donné à l’agence gouvernementale General Services Administration (GSA) pour s’engager avec l’équipe de transition de Joe Biden, il ne cédera « jamais » face à ce qu’il a appelé « l’élection la plus corrompue de l’histoire politique américaine », et que son équipe poursuivra les contestations judiciaires.
« Qu’est-ce que le fait que la GSA soit autorisée à travailler avec les démocrates a à voir avec la poursuite de nos différentes affaires, sur ce qui sera considéré comme l’élection la plus corrompue de l’histoire politique américaine ? » a écrit Trump sur Twitter.
« Nous avançons à toute vitesse. Nous ne céderons jamais face aux faux bulletins de vote et à Dominion », a ajouté le président, en faisant référence à la plateforme électorale Dominion Voting System qui a été mise sous les feux de la rampe. L’équipe juridique de Trump prétend en effet que les systèmes de vote ont été exploités pour faire basculer les votes en faveur de Biden.
Sidney Powell, une avocate autrefois affiliée à l’équipe juridique de Trump, mais qui agit maintenant de manière indépendante, a déclaré qu’elle disposait d’un déluge de preuves que Dominion et d’autres systèmes de vote ont été exploités pour faire basculer l’élection, disant qu’elle avait bientôt l’intention d’intenter un procès de proportions « épiques » qui détaillerait les preuves. Elle a ajouté que les preuves qu’elle avait reçues concernant la fraude électorale étaient massives, et a comparé leur divulgation éventuelle à la « libération du [légendaire monstre] Kraken ».
Dominion a nié à plusieurs reprises que ses systèmes soient compromis ou utilisés de manière frauduleuse. Pendant ce temps, une déclaration commune de l’agence fédérale américaine Cybersecurity and Infrastructure Security Agency (CISA), au nom d’une coalition nationale d’infrastructures électorales ayant des liens avec Dominion, par le biais de l’adhésion de la société au Conseil de coordination du secteur des infrastructures électorales (SCC) de la CISA, a qualifié l’élection du 3 novembre de « la plus sûre de l’histoire américaine ».
Trump a par la suite licencié Christopher Krebs, alors à la tête de la CISA, en affirmant que la déclaration commune était « très inexacte en ce sens qu’il y a eu des irrégularités et des fraudes massives ».
Le message du président américain selon lequel il « ne céderait jamais face aux faux bulletins de vote & à Dominion », fait suite à un tweet antérieur dans lequel il indiquait que la GSA mettrait des ressources de transition à la disposition de Biden, tout en insistant sur le fait qu’il avait encore de bonnes chances de remporter la victoire.
« Notre affaire se poursuit AVEC FORCE, nous continuerons le grand combat, et je crois que nous l’emporterons », a-t-il écrit dans un post sur Twitter.
Le message du président Trump a fait suite à une lettre que l’administratrice des services généraux de la GSA, Emily Murphy, a envoyée à M. Biden (pdf), dans laquelle elle informait l’ancien vice-président que certaines ressources de transition, dont environ 7,3 millions de dollars de fonds, seraient disponibles pour lui et son équipe.
Dans sa lettre, Mme Murphy a indiqué que la décision de fournir des ressources de transition ne doit pas être comprise comme une confirmation qu’un des candidats ait remporté les élections.
« La GSA ne dicte pas l’issue des litiges et des recomptages, ni ne détermine si ces procédures sont raisonnables ou justifiées », a-t-elle écrit. « Le vainqueur effectif de l’élection présidentielle sera déterminé par le processus électoral détaillé dans la Constitution. »
Mme Murphy a déclaré qu’elle avait pris cette décision de manière indépendante, malgré les nombreuses menaces.
« J’ai cependant reçu des menaces en ligne, par téléphone et par courrier, dirigées contre ma sécurité, ma famille, mon personnel et même mes animaux domestiques, dans le but de me forcer à prendre cette décision prématurément. Même face à des milliers de menaces, je suis toujours restée déterminé à faire respecter la loi », peut-on lire dans la lettre.
Trump a fait l’éloge de Mme Murphy pour son dévouement et sa loyauté envers le pays.
« Je tiens à remercier Emily Murphy de la GSA, pour son dévouement et sa loyauté sans failles envers notre pays. Elle a été harcelée, menacée et maltraitée, et je ne veux pas que cela lui arrive, ni à sa famille, ni aux employés de la GSA », a écrit le président américain.
Yohannes Abraham, le directeur exécutif de transition de Joe Biden, a déclaré que Mme Murphy « a établi que le président élu Joe Biden et le vice-président élu Kamala Harris sont les vainqueurs apparents de l’élection, fournissant à la nouvelle administration les ressources et le soutien nécessaires pour effectuer un transfert de pouvoir sans heurts et pacifique ».
« La décision d’aujourd’hui est une étape nécessaire pour commencer à relever les défis auxquels notre nation est confrontée, notamment pour maîtriser la pandémie, et remettre notre économie sur les rails », a-t-il ajouté.
La GSA a confirmé au journal Epoch Times le 23 novembre qu’elle informerait bientôt certains membres du Congrès sur la transition présidentielle.
Alors que plusieurs médias ont déclaré M. Biden comme président élu, Epoch Times ne déclarera pas de vainqueur de l’élection présidentielle de 2020, tant que tous les résultats ne seront pas certifiés, et que les éventuelles contestations judiciaires ne seront pas résolues.
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