Ce dimanche 22 novembre, un cheval a été retrouvé mort d’une balle dans la tête à Laval-Saint-Roman dans le Gard. Les gendarmes de la compagnie de Bagnols-sur-Cèze ont ouvert une enquête afin d’analyser le déroulement des faits et trouver une piste ou d’éventuels suspects. La possibilité d’un tir accidentel est exclue.
Le phénomène macabre des mutilations de chevaux et autres animaux continue à circuler dans le pays. Ces dernières semaines, c’est l’Occitanie qui est touchée, où quatre cas ont été signalés. Les derniers cas ont eu lieu en 4 jours, entre le 18 et le 22 novembre. Deux des chevaux se trouvaient dans le Tarn, un autre dans l’Hérault et le dernier, dans le Gard. Une enquête a été ouverte et les investigations pour déterminer les faits sont en cours.
Gard : Une enquête ouverte après la découverte d’un cheval tué d’une balle dans la tête https://t.co/5VqxSiVscj
— Anselin olivier (@OlivierAnselin) November 23, 2020
Ce même jour, un veau a été mutilé dans l’Allier, le quatrième dans le département. Le 18 novembre, une enquête avait été ouverte dans l’Hérault après la découverte d’un cheval mutilé, dans un pré proche de Graulhet. Il a été retrouvé avec les oreilles coupées, un œil et la mâchoire arrachés, selon la gendarmerie du Tarn. Comme dans d’autres cas similaires, les pistes de l’investigation écartent l’attaque par un autre animal.
Depuis plusieurs mois, des serials coupeurs d’oreilles de chevaux sévissent en France, dans plusieurs régions.
Dans la Somme, un poney et une jument sont retrouvés morts avec une oreille coupée dans une pension pour équidés.
Les gendarmes envisagent un « challenge macabre ». pic.twitter.com/3v4jzRn0Jb
— La Ligue Des Animaux ? (@LigueDesAnimaux) May 21, 2020
Plus de cent enquêtes ouvertes à travers le pays
Le premier cas remonte au 1er décembre 2018, lorsqu’une première pouliche a été retrouvée dans le Puy-de-Dôme. L’hypothèse d’une série ne s’est imposée qu’au printemps 2020, après que trois chevaux ou poneys eurent été retrouvés morts dans la Somme, l’oreille droite découpée.
C’est depuis le mois d’août le nombre d’attaques contre les chevaux s’est vu multiplier sur le territoire français. Les attaques ont commencé à inclure des ânes, des vaches et des veaux. Des cas ont été répertoriés dans le Jura, la Somme, le Rhône, la Loire, en Vendée, en Normandie et dans le Sud-Ouest. Les animaux sont souvent assommés ou empoisonnées, mais le mode opératoire n’est jamais le même. Plus de 150 enquêtes ouvertes à travers le pays.
Le 0800 738 908 et destiné à tous les propriétaires de chevaux pour répondre à leurs questions, pour les accompagner dans les mesures de protection. Au bout du fil, ce sont 15 spécialistes qui dépendent de l’Institut français du cheval. https://t.co/UpnNsIpah1
— Nos Animaux vus du SIEL (@VusNos) September 9, 2020
Un nouveau groupe Facebook citoyen pour répertorier les chevaux morts mutilés, « Justice pour nos chevaux », a été créé au mois d’août. Dans plusieurs endroits sous alerte face à la menace des chevaux mutilés, les propriétaires ont suivi les mesures recommandées par le ministre de l’Agriculture et l’Institut français du cheval, qui ont également mis en place un numéro vert, telles que surveiller les chevaux dans les prés, mais aussi éviter de laisser un licol sur l’animal quand il est au pré, la pose de caméra de chasse et signaler tout comportement suspect à proximité des pâtures à la gendarmerie.
Plusieurs pistes font toujours l’objet d’enquêtes, telles que défi sur les réseaux sociaux, rites sataniques et autres.
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