En visite à Marseille le vendredi 7 septembre, Emmanuel Macron a été interpellé par un sans-papiers pendant un bain de foule sur le Vieux-Port. Un échange singulier entre le président de la République et un jeune clandestin algérien qui serait en France depuis « huit ans ».
Après avoir rencontré Angela Merkel à Marseille vendredi dernier, le chef de l’État s’est offert un bain de foule tard dans la nuit sur le Vieux-Port.
Pendant qu’il saluait les badauds venus à sa rencontre, il a été chaleureusement interpellé par un jeune homme se présentant comme « sans-papiers » :
« Monsieur Macron, on est sans-papiers, on t’aime trop ici !», a-t-il déclaré en s’adressant au président de la République.
Étonné par les propos du jeune homme, Emmanuel Macron engage la conversation et lui demande de « régulariser la situation ».
Son interlocuteur commence par assurer qu’il est en train d’effectuer les démarches nécessaires, avant de préciser qu’il a « grandi ici, à Marseille ».
Quand le président s’enquiert de son pays d’origine, le jeune homme déclare qu’il est né en Algérie et qu’il est venu dans la cité phocéenne « pour les vacances ».
Le chef de l’État réitère alors son injonction initiale :
« Mais il faut régulariser, hein ? Vous êtes en train de le faire ? »
Le jeune clandestin lui répond qu’il est là depuis « huit ans ».
Stupéfait, le président s’exclame : « Vous vous foutez de moi, ça fait huit ans que vous êtes sans-papiers ? »
Un peu confus, son interlocuteur répond par la négative avant que ses propos ne deviennent inaudibles.
Emmanuel Macron en profitera pour clore la conversation et s’éclipsera discrètement en discutant avec d’autres badauds à proximité.
Partagé sur les réseaux sociaux dans la foulée, l’échange entre le président et ce clandestin algérien n’est pas passé inaperçu.
Il a été abondamment commenté par les internautes.
Vous avez apprécié cet article ? Partagez-le avec vos amis et laissez-nous un commentaire pour nous donner votre avis.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.