AVERTISSEMENT : cet article contient des descriptions pouvant choquer les âmes les plus sensibles.
Un établissement recueillant des dons de corps est au centre d’une polémique à Phoenix, en Arizona, après la révélation de détails récents sur des trafics.
Ces détails aujourd’hui publics révèlent une affaire qui commence en 2014, lorsque le FBI décide de perquisitionner le Centre de ressources biologiques (CRB) dans le cadre d’une enquête sur le trafic de parties du corps humain.
Les autorités y ont trouvé des seaux remplis de têtes, de membres coupés et d’autres parties de corps humains cousues ensemble, selon la WMBF.
« On dirait un scénario de film d’horreur. C’est juste incroyable. Cette histoire est incroyable », a déclaré Troy Harp, qui a autorisé l’établissement à récupérer les corps de sa mère et de sa grand-mère en 2012 et 2013.
Et Troy Harp n’est que l’une des 30 personnes qui poursuivent le CRB. Chacune d’entre elles avait fait don du corps d’un proche à l’établissement, croyant que ce dernier serait utilisé à des fins scientifiques comme la recherche sur le cancer.
Buckets Of Heads And Limbs Discovered During FBI Raid On Arizona Body Donation Centerhttps://t.co/IYvPteBua1 via @ATInteresting pic.twitter.com/k3ROS9xqY8
— PBH Network (@PBHNetwork) July 22, 2019
« Le cancer, la leucémie, et tout le reste, en utilisant des échantillons de cellules, c’est ce qu’on m’avait dit », atteste M. Troy.
Le témoignage d’un des agents du FBI impliqués dans l’enquête de 2014 a été rendu public pour la première fois.
L’agent aurait trouvé un « congélateur rempli de parties génitales masculines », « un seau de têtes, de bras et de jambes », « des têtes infectées » et une petite tête de femme cousue sur un grand corps masculin « comme Frankenstein » qui était ensuite accroché au mur. Il s’agirait d’une « blague morbide », selon les témoignages recueillis durant le procès.
Les corps auraient été découpés à l’aide de tronçonneuses et d’autres « outils inappropriés pour démembrer des corps dans une démarche scientifique », a également mentionné Troy Harp.
Selon le procès, « des flaques de sang humain et de fluides corporels ont été trouvées sur le sol du congélateur », ainsi que des corps sans étiquette d’identification.
Troy a également affirmé qu’une boîte censée contenir les cendres de sa mère a un jour été « livrée » sur le pas de sa porte, mais il a des doutes sur ce qu’elle peut bien contenir.
Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que le procès lui permettrait de tourner la page, il a répondu : « Non, ça s’est produit et je ne pense pas que je vais l’oublier un jour. »
Selon des documents juridiques, le propriétaire du BRC, Stephen Gore, a été condamné à un an de prison différé et à quatre ans de sursis après avoir plaidé coupable à l’accusation de tenue illégale d’une entreprise.
L’action en justice contre le BRC est en cours.
Selon 3TV News, le bureau du procureur général a déclaré qu’il s’agissait d’une opération impliquant plusieurs États, ce qui explique pourquoi le FBI est impliqué.
Trafic de corps
Dans une autre affaire du même genre, un père et un fils de l’Illinois ont été accusés en avril d’avoir prétendument vendu des parties du corps infectées par le VIH, la septicémie et l’hépatite à des dentistes, des médecins et sur le marché noir.
Ils étaient tous deux associés au Centre de ressources biologiques de Rosemont, en Illinois, maintenant fermé, qui vendait et louait des corps et des parties de corps.
Un autre homme purge déjà neuf ans de prison pour avoir participé au stratagème, qui consiste à collecter les corps de personnes qui pensaient faire des dons à la science, à les démembrer et à les vendre à des chercheurs et des éducateurs pour de grosses sommes d’argent.
Les redevances fédérales précisent que l’objectif du régime était de « tirer profit d’une vente effectuée à des clients qui ne savaient pas qu’ils avaient reçu des restes révélés positifs pour des maladies infectieuses graves, ou qui n’avaient pu être testés pour ces maladies ».
Le programme se serait déroulé de 2008 à 2014 dans l’Illinois et ses environs.
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