Un millier de vols au départ et à l’arrivée des aéroports italiens ont été annulés samedi en raison d’une grève du personnel au sol qui réclame le renouvellement de leur convention collective.
En Belgique, un total de 120 vols au départ et à l’arrivée de l’aéroport de Charleroi sont annulés samedi et dimanche en raison d’une grève des pilotes de Ryanair pour leurs conditions de travail.
En Italie, environ 250.000 voyageurs domestiques et internationaux sont concernés par le débrayage des agents de manutention et d’enregistrement prévu entre 10h00 (8h00 GMT) et 18h00 à l’appel d’une intersyndicale. Ils réclament la signature d’une nouvelle convention collective, échue il y a six ans.
Un appel à l’arrêt du mouvement
À l’aéroport Fiumicino-Leonardo Da Vinci de Rome, environ 200 vols ont été annulés, à destination notamment de Copenhague, Stockholm, Barcelone ou Palma de Majorque, ainsi que Palerme ou Catane en Sicile.
Sont particulièrement touchées les compagnies Malta Air, qui opère des liaisons pour le compte de Ryanair, Ita Airways (ex-Alitalia), et Vueling dont les pilotes ont décidé de se joindre au mouvement.
Près de 150 vols ont été annulés dans les deux aéroports de Milan, Linate et Malpensa, une trentaine à Turin-Caselle, autant à Palerme.
Le ministre des Transports Matteo Salvini a appelé au « bon sens » des grévistes pour ne pas faire durer leur mouvement et « ne pas nuire à des millions d’autres travailleurs et de touristes ».
En Belgique, quelque 10.000 passagers qui devaient décoller de Charleroi et environ autant qui devaient y atterrir sont affectés ce week-end par le mouvement social, a précisé à l’AFP la direction de l’aéroport.
Les revendications
Les pilotes de Ryanair basés dans le pays reprochent à la compagnie de ne pas vouloir respecter une convention collective prévoyant des jours de repos en échange des baisses de salaires consenties en 2020 au moment de la crise du Covid-19.
Les syndicats de pilotes accusent la compagnie irlandaise de ne pas respecter la législation belge et de prospérer grâce à un « dumping social » qui crée une concurrence déloyale envers les autres compagnies.
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