Un professeur de l’université de Bordeaux a été mis en examen pour viol

Par Epoch Times avec AFP
11 juillet 2024 14:37 Mis à jour: 11 juillet 2024 14:43

Un professeur, ancien vice-président de l’université de Bordeaux, a été mis en examen pour viol dans le cadre de l’affaire Barbara Stiegler, du nom de sa collègue qui le met en cause, a-t-on appris jeudi auprès du parquet.

L’enseignant est soupçonné de faits de viol et de harcèlement sexuel commis en mai 2020, et de faits d’agressions sexuelles portant sur les années 2017 à 2020, a précisé le parquet, confirmant une information du journal Sud Ouest. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

L’information judiciaire a été ouverte en février à la suite d’une plainte avec constitution de partie civile déposée l’an dernier par l’enseignante-chercheure en philosophie, une première enquête ayant été classée sans suite en avril 2023.

Circonstances des faits

Barbara Stiegler affirme avoir été violée lors d’une soirée à son domicile en mai 2020, ce que le mis en cause conteste. Elle avait informé la direction de l’UFR fin 2021 et la cellule de signalements de l’université avait été avisée des faits présumés en juin 2022.

Après une suspension d’un an en 2022-2023, le temps d’une enquête administrative, le professeur concerné a interdiction d’enseigner pendant un an depuis le 1er février 2024, sanction prise par la commission disciplinaire de l’université de Toulouse-Capitole, où la procédure avait été dépaysée.

Cette décision n’a pas sanctionné les faits de viol dénoncés, qui n’ont pas pu être « matériellement » établis selon la section disciplinaire, mais vise des faits de « nudité imposée dans le cadre de réunions de travail (…) comme dans le cadre privé », que le mis en cause ne conteste pas.

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.