Une archéologue américaine qui retrouve un petit pot de confiture datant de la fin du XIXe siècle, jusque-là, il n’y a rien d’extraordinaire. Mais le fait est que ce petit pot de confiture de l’entreprise Dutriez de Bar-le-Duc (Meuse) a été retrouvé au Texas ! L’archéologue – qui travaille au Texas Parks and Wildlife d’Austin – a donc tout naturellement contacté cette entreprise pour en savoir plus sur cette surprenante affaire.
« Une archéologue américaine m’a contactée pour savoir si le pot qu’elle avait retrouvé au Texas provenait bien de notre entreprise », raconte à France 3 Grand-Est Anne Dutriez, la gérante de l’entreprise À La Lorraine, après avoir reçu un mail de l’archéologue américaine Marni Francell, le 14 juillet dernier. « Elle souhaitait en savoir davantage sur le pot et notamment dans quelle verrerie il avait été coulé. C’est la première fois en vingt ans que je reçois une demande de ce genre ! » s’étonne-t-elle, ajoutant que des photos du petit pot avaient été envoyés également. Marni Francell a effectivement expliqué à Anne Dutriez : « Il s’agit de mieux comprendre et de mieux connaître les premiers habitants de cette région du Texas à la fin du XIXe siècle. »
Sur les clichés reçus, aucun doute possible sur la provenance du pot. « Nous sommes la seule maison de Lorraine à utiliser cette sérigraphie au fond du pot », souligne encore Anne Dutriez à France 3 Grand-Est. En effet, les photos montrent une croix de Lorraine gravée au fond du petit pot d’environ 100 grammes, ces pots-là étant spécialement utilisés depuis 1879 pour la confiture de groseille épépinée.
Cette confiture, qui est une spécialité ancestrale de Bar-le-Duc, a été rebaptisée « caviar de Bar-le-Duc » en raison d’une méthode datant de 1344, qui consiste à enlever les pépins de ces petits fruits rouges à l’aide d’une plume d’oie.
Mais tout cela n’explique pas pourquoi ce pot de confiture provenant de Lorraine s’est retrouvé au Texas. Anne Dutriez connaît la réponse. En fait, « c’est très cohérent », confie la gérante de l’entreprise À La Lorraine, « car monsieur Amiable et mon grand-père faisaient partir 2 000 pots tous les deux mois aux États-Unis, donc il y avait 12 000 pots qui partaient chaque année aux États-Unis depuis plus d’un siècle », conclut-elle, expliquant que monsieur Amiable était un ancien dirigeant de la Maison Dutriez.
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