Une caissière, employée dans le magasin Carrefour de Thionville (Moselle), a été jugée ce jeudi 3 juin pour avoir tenté d’escroquer l’hypermarché dans lequel elle travaillait.
Trois sœurs avaient manigancé leur coup, ce 31 décembre 2020, mais le pot aux roses avait été découvert à temps. Ce jour-là, deux des sœurs avaient fait leurs courses, dans l’hypermarché Carrefour de Thionville. La troisième, une jeune femme de 23 ans employée du magasin depuis quatre mois en tant que caissière, devait leur faire régler la note. Cependant les deux sœurs, munies d’une scannette pour scanner elles-mêmes les produits de leur chariot de courses, n’avaient scanné que les moins chers, ainsi que le relate Le Républicain lorrain. Lorsqu’elles sont passés à la caisse, leur sœur ne leur a fait payer que 30 € au lieu de… 2 900,75 € !
« Ce sont mes sœurs qui en ont eu l’idée »
Mais avant d’avoir pu vider le contenu de leurs chariots dans la voiture de leur soeur, les deux clientes ont été cueillies à la sortie du magasin et la marchandise volée a pu être récupérée. Le responsable de la sécurité avait en effet été intrigué par le comportement des deux jeunes femmes, qui n’avaient qu’une scanette pour deux et des caddies bondés. C’est après les avoir suivies grâce aux caméras de surveillance qu’il s’est rendu compte de la supercherie.
« Ce sont mes sœurs qui en ont eu l’idée. Au début, je ne voulais pas. Puis j’ai fini par céder pour des produits alimentaires uniquement », a tenté de se défendre la mise en cause devant la justice, lors de sa comparution ce jeudi 3 juin à Thionville. Eric Lambert, le président du tribunal, a toutefois fait remarquer que « sur les 2 900,75 € de marchandises, il n’y avait que 300 € de denrées alimentaires », ainsi que l’indique le quotidien régional.
Pour défendre sa cliente, l’avocate de la jeune femme a soutenu que « c’est une famille qui se trouve dans une situation de grandes difficultés financières. Son contrat se terminait ». Elle ajoute que la jeune employée « s’est laissée entraîner dans cette situation qu’elle n’a pas été en mesure de stopper ».
À l’issue de son jugement, l’ancienne caissière a écopé d’une peine de 70 heures de travail d’intérêt général. Elle devra les effectuer au cours des 18 prochains mois, sinon, elle s’expose à une condamnation de deux mois de prison ferme. Par ailleurs, le casier judiciaire de la prévenue était vierge lors des faits.
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