Alors que des gouverneurs et des maires se font l’écho des demandes de « réduire le financement de la police » à travers les États-Unis, les entreprises de camionnage ne semblent pas très impressionnées par le signal de vertu de justice sociale. Certains ont même affirmé qu’il pourrait y avoir des conséquences si ceci est mis en œuvre.
Les propriétaires de petites entreprises sont en danger, car ils stockent, transportent et vendent des biens de valeur, louent ou possèdent des biens et paient une assurance pour tout cela.
La dissolution des forces de l’ordre signifierait que leurs entreprises (ou leurs vies) ne seraient plus protégées contre les criminels qui en tireraient profit à leurs dépens.
Certaines entreprises de camionnage mettent donc des limites à leurs activités, avec une conséquence simple : pas de police, pas de livraisons. Mike Kucharski, copropriétaire de JKC Trucking, a dit à l’émission télévisée Fox & Friends First qu’une police dissoute rend encore plus risquée une activité déjà très risquée.
« Notre première priorité est de soutenir nos conducteurs et leur sécurité lorsqu’ils sont sur la route », a dit M. Kucharski. « Réduire le financement de la police est une mauvaise idée, car lorsque vous êtes sur la route, vous passez des semaines et des jours à conduire pendant 11 heures avec un chargement de valeur. Tout le monde veut le voler. »
Selon la chaîne de télévision Fox Business, conduire des camions et le transport de marchandises sont déjà les deux emplois les plus dangereux aux États-Unis. En attendant, 79 % des chauffeurs disent qu’ils ne livreront pas dans les villes sans forces policières.
« Quand on roule assez longtemps sur la route, on sait qu’il n’y a pas d’endroit sûr. La violence est partout. Donc, si vous avez une cargaison de valeur et qu’il n’y a pas de police sur laquelle compter, qui va protéger nos chauffeurs ? »
Une enquête menée auprès de 258 services de police aux États-Unis, qui sera bientôt publiée, montre que près de la moitié de ces services ont subi des réductions budgétaires, principalement dans les domaines de la formation et de l’équipement. Entretemps, selon le journal USA Today, la violence armée et les crimes violents ont augmenté dans différentes régions du pays.
Un autre risque pour les entreprises de transport routier dans les États où la police est démantelée, c’est l’assurance, explique M. Kucharski. Il reste à savoir si JKC serait même couverte pour les marchandises, la responsabilité et les dommages fiscaux lors de ses livraisons dans les villes où les forces policières sont réduites. Si l’entreprise dispose d’une couverture nationale, elle devra peut-être souscrire à une assurance spéciale pour ces villes, comme pour les expéditions vers le Canada ou le Mexique.
« Réduire le financement de la police n’est pas la solution », ajoute-t-il. « Nous devons tous travailler ensemble avec un esprit critique pour trouver la solution, le problème en cette période de crise. Le gouvernement a pris le volant. Il est temps que les petites entreprises reprennent le volant et prennent les bonnes décisions et qu’elles s’assoient avec les politiciens. J’invite les politiciens à s’asseoir avec nous. »
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