Des chercheurs israéliens ont déclaré lundi qu’une deuxième injection de rappel du vaccin Covid-19 de Pfizer avait induit des anticorps, mais probablement pas à un niveau suffisamment élevé pour protéger les personnes vaccinées contre le variant Omicron.
Le centre médical de Sheba a mené une étude sur 150 professionnels de la santé qui avaient reçu une deuxième dose de rappel, soit une quatrième injection.
« Deux semaines après l’administration de la quatrième dose du vaccin, nous constatons une bonne augmentation des anticorps, plus élevée que celle enregistrée après la troisième dose, mais pas assez forte contre Omicron », a déclaré la professeure Gili Regev‑Yochay, chercheuse en chef, aux journalistes lors d’un point de presse en ligne.
Omicron est un variant du virus du PCC (Parti communiste chinois), qui cause la maladie du Covid‑19.
Omicron a prouvé qu’il était plus à même d’échapper aux anticorps induits par les vaccins Covid‑19 que les souches précédentes. Des millions de personnes vaccinées dans le monde ont été infectées par Omicron au cours des dernières semaines, ce qui a suscité un nouvel effort pour inciter les populations à recevoir des doses de rappel.
Israël, un des pays les plus vaccinés au monde, a vu le nombre de cas monter en flèche avec l’apparition d’Omicron.
Les premières données montrent que le premier rappel a permis de restaurer une partie de la protection perdue contre l’infection, mais que cette protection a de nouveau chuté après quelques semaines seulement. Des résultats similaires ont été obtenus suite à la deuxième injection de rappel, selon les résultats préliminaires de l’étude Sheba, qui n’ont pas encore été publiés.
« Nous constatons une augmentation des anticorps, plus importante que celle observée après la troisième dose. Cependant, nous voyons beaucoup de personnes infectées par Omicron après avoir reçu la quatrième dose. Certes, un peu moins que dans le groupe témoin, mais toujours beaucoup d’infections », a déclaré Mme Regev‑Yochay aux journalistes.
Si le vaccin a permis de bien protéger la population contre les variants Alpha et Delta, « pour Omicron, il ne suffit pas », a-t-elle ajouté.
Dans l’immédiat, Pfizer n’a pas répondu à une demande de renseignements.
Au début du mois, Israël a commencé à administrer une quatrième dose du vaccin Pfizer aux personnes âgées et aux professionnels de la santé, malgré le peu de données disponibles sur l’effet d’une deuxième injection de rappel.
Naftali Bennett, le Premier ministre israélien, avait promu les résultats préliminaires antérieurs de l’étude Sheba qui montraient un niveau élevé d’anticorps une semaine après l’administration de la quatrième dose aux travailleurs de la santé.
« Nous avons des nouvelles, de bonnes nouvelles. Une semaine après avoir administré la quatrième dose, nous savons avec certitude que la quatrième dose est sans danger. C’est la première nouvelle. La deuxième nouvelle, c’est que nous savons qu’une semaine après l’administration de cette quatrième dose, le nombre d’anticorps a été multiplié par cinq chez la personne vaccinée. Cela signifie très probablement une augmentation significative du niveau de protection », a-t-il déclaré aux journalistes du centre médical le 4 janvier.
D’autres pays ont également commencé à proposer des quatrièmes doses à certaines catégories de population, notamment le Danemark et les États‑Unis.
Mme Regev‑Yochay a affirmé que la décision d’offrir un deuxième rappel aux populations vulnérables « est probablement appropriée », et a ajouté : « Cela pourrait apporter un petit avantage, mais probablement pas assez pour justifier la décision d’en donner à toute la population. »
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