Le 30 juin, en marge du sommet de l’Otan à Madrid, Emmanuel Macron a symboliquement transmis la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne au Premier ministre tchèque Petr Fiala, en lui souhaitant « bon courage ».
Le chef de l’État a précisé que les « derniers efforts » de la présidence française, qui se termine jeudi à minuit, étaient consacrés à « finaliser » l’accord entre la Bulgarie et la Macédoine du Nord pour permettre l’ouverture de négociations d’adhésion de ce dernier pays à l’Union européenne (UE).
Selon une source européenne, cette proposition d’accord « répond aux préoccupations exprimées par la Macédoine du Nord et la Bulgarie ». « S’il est accepté » par ces pays, « cela permettrait une percée sur laquelle l’UE travaille depuis plus de deux ans », a commenté cette source.
Levée du veto
« Nous sommes plus proches que nous ne l’avons jamais été » d’un accord : « c’est le moment de dire oui », a estimé sur Twitter le président du Conseil européen Charles Michel, en estimant que la proposition actuellement sur la table répondait « aux préoccupations exprimées ».
Le gouvernement bulgare a confirmé mercredi, quelques jours après un vote du Parlement, la levée du veto à l’ouverture de négociations d’adhésion de la Macédoine du Nord, sur la base de la proposition de la France, qui fait office de médiateur dans cette affaire.
Depuis 2020, la position bulgare empêchait le lancement de négociations non seulement avec Skopje, mais aussi avec l’Albanie, les deux candidatures étant liées par l’UE.
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