C’est au premier ministre du Québec que nous devons la dernière information surprenante concernant la gestion du Covid-19 dans le monde toujours plus étrange tel que conçu par nos représentants politiques. François Legault, prévoit de créer une taxe des soins de santé pour les non-vaccinés. « Le vaccin », déclare-t-il, « est la clé pour combattre le virus ». Cet argument purement politique montre avant tout que M. Legault a trouvé sur qui jeter le blâme pour sa déplorable gestion de la crise sanitaire.
Désormais, nous savons clairement qui sont les boucs émissaires. « [Tous les adultes] qui n’accepteront pas d’aller chercher au moins une première dose dans les prochaines semaines auront à payer une ‘contribution santé’ », a annoncé le premier ministre.
De nombreux médias qualifient cette « contribution » de taxe. Toutefois, il s’agit bien plus d’une amende et, sur un plan juridique, la distinction importante, car le but d’une amende est relativement simple, il s’agit de punir.
M. Legault poursuit en spécifiant que l’impôt sera « significatif ». Et de se déresponsabiliser aussitôt. Cette mesure intervient à la demande des vaccinés, précise-t-il. Ce qui ne manque pas, pour le moins, d’être tiré par les cheveux.
Il est difficile de croire aux sondages qui circulent actuellement. Très volatils, ils intègrent une campagne bien orchestrée dont le seul but est de stigmatiser les non-vaccinés. Tout au plus, révèlent-ils la maîtrise des élites politiques dans l’art de nous monter les uns contre les autres.
Actuellement, le principal souci de la classe dirigeante étant de rejeter sur autrui la responsabilité de l’effondrement du système hospitalier. Celui-ci est le résultat immédiat d’une gestion inqualifiable du système de santé. La décision de suspendre, voire de licencier, les travailleurs de la santé non vaccinés constitue d’ailleurs une variable non négligeable dans l’équation.
Des questions plus profondes touchent aux fondations de notre société. Ce que M. Legault et les autres premiers ministres doivent apprendre, c’est que nous vivons dans un système qui pose des limites aux gouvernements. Avant tout, nous avons une constitution et M. Legault n’est pas autorisé à faire comme bon lui semble sans tenir compte de nos droits et libertés individuels.
Le problème constitutionnel fondamental de la nouvelle « contribution santé », à l’instar d’autres politiques relatives au Covid, réside dans l’article 7 de la Charte canadienne des droits et libertés qui garantit l’autonomie personnelle. Selon cet article, « chacun a droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de sa personne ». Les libertés fondamentales déclinées à l’article 2 renforcent et complètent ce droit fondamental. En vertu de la Charte, chacun a le droit de prendre ses propres décisions fondamentales dans la vie, incluant celui de décider des questions relatives à sa santé.
Brian Peckford, ancien premier ministre de la province canadienne de Terre-Neuve-et-Labrador, a contribué à la rédaction de la Charte, il y a 40 ans. Il a récemment déclaré que la principale exigence de la Charte relève du fait que limiter ces droits et libertés doit être légalement justifié. Les décisions relatives à notre propre corps ne peuvent nous être retirées sans fournir les preuves les plus convaincantes.
Ce type de preuves, qui seraient suffisantes pour justifier la décision de forcer des gens à se soumettre à une procédure médicale dont l’efficacité n’est pas établie, contre leur gré, n’a jamais été présenté aux tribunaux. Sans justifier les limitations de plus en plus graves de nos droits, les responsables politiques répandent la peur et la panique, et ciblent les personnes non vaccinées.
M. Peckford souligne également que les preuves scientifiques ne penchent pas du côté des responsables politiques. Par exemple, les données les plus récentes du gouvernement britannique révèlent, qu’au cours des derniers mois, les personnes « entièrement vaccinées » ont été hospitalisées à un taux beaucoup plus élevé que les personnes non vaccinées. Quatre personnes vaccinées sur cinq décèdent du Covid. Cela, sans compter les effets secondaires des vaccins, que les responsables politiques, les autorités médicales et les médias sont déterminés à ignorer.
Au Canada et ailleurs, nombreuses sont les preuves des résultats lamentables lié à une vaccination motivée bien davantage par des enjeux politiques que médicaux. L’empereur ne porte pas d’habits !
Le plus inquiétant étant que les mécanismes [juridiques] et les contrepouvoirs se sont pratiquement effondrés. L’incapacité généralisée des médias, des tribunaux et d’autres institutions à s’opposer aux actions anticonstitutionnelles des États est inexcusable.
Bien sûr, nos représentants politiques sont dans le déni. Et plus les nouvelles relatives aux vaccins sont mauvaises, plus ils deviennent amers. Aux médias grand public d’emboîter le pas. La semaine dernière, par exemple, un chroniqueur du Montreal Gazette a écrit : « À ce stade, [les non-vaccinés] sont tellement bornés que peu de choses les feront bouger. »
Voilà une grotesque inversion. Ce sont les hommes politiques qui se sont trop avancés et ne trouvent plus d’issue. Au lieu d’admettre leurs erreurs, ils forceront les derniers d’entre nous à rentrer dans le rang. Et puniront ceux qui refusent.
Le problème, M. Legault, est que, pour reprendre les termes de la Constitution, nous vivons dans une « société libre et démocratique ». Cela se fonde sur la croyance que les gens ont le droit – et la responsabilité – de décider par eux-mêmes sur bien des points, que nous soyons d’accord ou non avec leur choix. Les responsables politiques n’ont absolument pas l’autorité de nous retirer ce droit.
Les boucs émissaires du narratif Covid sont des personnes qui font ce qu’elles doivent faire et décident par elles-mêmes des questions relatives à leur corps et leur santé. Aujourd’hui, M. Legault impose une amende pour les punir d’exercer leurs droits constitutionnels.
Quel sera le prochain rebondissement dans ce nouveau monde kafkaïen ? Ça dépasse l’imagination.
Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.
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