Depuis le 25 juillet, la loi adoptée dans la nuit par l’Assemblée nationale permet aux adolescents de plus de 16 ans de se faire vacciner sans le consentement de leurs parents. Pour les 12-15 ans, l’autorisation d’un seul parent est désormais requise. Une manière pour le gouvernement de simplifier et donc d’accélérer la vaccination des jeunes.
Avec l’arrivée du variant delta et la rentrée qui se profile, le gouvernement veut accélérer la vaccination des adolescents et les pousse à le faire durant l’été, et cela d’autant plus fortement que le passe sanitaire va s’appliquer à eux à partir du 30 septembre. De plus, étant donné que les deux parents ont parfois des avis divergents sur le sujet, désormais, l’accès à la vaccination va être simplifiée.
Accélérer la campagne de vaccination des adolescents
Depuis le 15 juin, les adolescents peuvent se faire vacciner contre le Covid-19. Cependant, jusqu’à ce 25 juillet, l’autorisation des deux parents était nécessaire. Concrètement, ces derniers devaient remplir un formulaire qui était présenté le jour de la vaccination. Les 12-18 ans devaient, de plus, donner leur consentement « libre et éclairé », indique Midi libre.
Jusqu’à ce jour, 30 % des 12-17 ans ont reçu une première dose et 10 % ont eu les deux injections, rapporte Le Figaro. Afin d’inciter de plus en plus de jeunes à se faire vacciner, les conditions se sont donc nettement assouplies, la dernière allocution du président de la République ayant accéléré le mouvement en rendant le passe sanitaire obligatoire prochainement.
En outre, la pression vaccinale est d’autant plus forte que le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer a déclaré au micro de France info ce mercredi 28 juillet que dès la rentrée scolaire, si un élève est atteint du Covid dans une classe de collège ou de lycée, les élèves non vaccinés devront alors suivre les cours depuis leur domicile. Si cela arrive dans une classe de primaire, celle-ci sera fermée.
Pour les 12 à 16 ans, l’autorisation d’un seul parent est désormais nécessaire
Le 25 juillet, l’Assemblée nationale a adopté une loi visant à mettre fin à l’autorisation nécessaire des deux parents et de l’adolescent pour que ce dernier ait accès à la vaccination. Dorénavant, pour les 12-16 ans, « sauf contre-indication médicale reconnue, seul le consentement de l’un ou l’autre des titulaires de l’autorité parentale est requis pour l’injection du vaccin », précise l’article 1er de cette loi.
Quant aux 16-18 ans, ceux-ci n’auront même plus besoin de l’autorisation parentale pour recevoir une injection. Le projet de loi adopté par le Parlement stipule en effet que « la vaccination contre la Covid-19 peut être pratiquée, à sa demande, sur le mineur de plus de seize ans », souligne Midi libre.
S’il n’est plus nécessaire d’avoir l’autorisation des deux parents, c’est aussi un moyen pour le gouvernement d’enlever un frein de plus à la vaccination contre le Covid-19. En effet, les parents ne sont pas toujours en accord sur ce sujet qui fait polémique, notamment en raison des effets secondaires plus ou moins graves déjà observés à la suite d’une vaccination, mais également parce que les formes graves de Covid touchent principalement les personnes très âgées.
Le revers de la médaille de cette mesure, c’est qu’elle ne va pas améliorer les relations entre les deux parents en désaccord, d’autant plus lorsque ceux-ci sont séparés.
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