Une enquête a été ouverte pour administration de substances nuisibles après l’hospitalisation mercredi de trois élèves d’un lycée de Sucy-en-Brie (Val-de-Marne) qui ont consommé une substance encore non-identifiée, a indiqué le parquet de Créteil, sollicité par l’AFP.
Les trois lycéens ont inhalé cette substance « par vapotage » avec une cigarette électronique, selon une source policière.
Deux autres jeunes, soupçonnés d’avoir commercialisé cette substance, ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat de Boissy-Saint-Léger en charge des investigations, a précisé le parquet, qui n’a « aucun élément sur la nature de la substance ». Des analyses sont en cours.
Trois lycéens pris de malaises après avoir inhalé une substance non connue
Mercredi matin, avant de rentrer dans l’établissement, trois élèves du lycée professionnel Montaleau à Sucy-en-Brie ont été pris de malaises après avoir consommé une substance non connue, a expliqué le rectorat de Créteil dans un communiqué.
Un des trois élèves transportés à l’hôpital de Créteil a fait un malaise mais se trouvait en phase de réveil en fin de matinée, selon une source policière, précisant que les deux autres s’étaient plaints de nausées et de palpitations.
Dans son communiqué, le rectorat a rappelé « la dangerosité qu’il y a à prendre des substances non connues, et notamment des drogues de synthèse », et « réaffirme l’engagement de l’académie dans une politique de prévention des conduites addictives en milieu scolaire ».
En avril, plusieurs lycéens avaient été hospitalisés dans le département du Nord ou à Tarbes (Hautes-Pyrénées) après avoir consommé du « Buddha blues », un cannabis de synthèse extrêmement toxique qui provoque les mêmes effets que le THC, la molécule psychotrope du cannabis.
Cette drogue de synthèse, vendue sous forme liquide ou de poudre, circule depuis plusieurs années de manière sporadique dans les établissements scolaires en France.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.