La police française a annoncé lundi le démantèlement de deux ateliers de fabrication de faux papiers en région parisienne, et l’inculpation de trois personnes, dont deux Algériens, qui alimentaient un important trafic.
Les deux hommes de 35 ans ont été placés en détention après avoir reconnu les faits en garde à vue, tandis que la compagne de l’un d’eux a été placée sous contrôle judiciaire, a-t-on appris auprès de la brigade de recherche mobile de la police aux frontières de Marseille (sud-est).
Ce réseau était spécialisé dans les cartes d’identité espagnoles, italiennes, belges et françaises ainsi que dans les permis de conduire. Une partie était revendue dans le quartier parisien populaire de Barbès, entre 150 et 250 € pièce.
L’enquête a débuté à Marseille avec la découverte par le transporteur Chronopost d’un colis contenant des documents français et étrangers, volés dans cette ville, à destination de la Grèce.
« Ces documents étaient envoyés à un réseau de passeurs en Grèce », pour servir à des personnes présentant une ressemblance avec le titulaire officiel des papiers, a précisé le policier.
Grâce à des écoutes et à des planques, les enquêteurs remontent jusqu’à deux ateliers de confection de faux papiers, installés dans des appartements en région parisienne.
Dans l’un, les policiers saisissent « des faux documents, des imprimantes de qualité moyenne, des tampons ou des bandeaux autocollants siglés RF », et dans l’autre « une imprimante thermique très très rare, qui ne se trouve pas dans le commerce » et qui a pu être achetée sur le « dark net », soit des sites qui permettent d’échapper à la surveillance policière.
Quelque 1 150 cartes vierges, format carte de crédit ou permis de conduire, ont également été saisies.
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