Traumatisé par une scène de violences conjugales dont il a été témoin, un petit garçon s’est confié dès le lendemain des faits.
Les faits remontent au 4 novembre. Un mari qui suspecte sa femme d’envoyer des messages à un autre homme lui arrache le téléphone des mains et le jette à plusieurs reprises, avant de lui asséner des coups de pied et des coups de poing sous le regard de leur fils de sept ans.
Touchée à la tête et au visage, la victime se verra délivrer 14 jours d’Incapacité totale de travail (ITT). Le lendemain, le garçonnet raconte la scène dont il a été témoin alors qu’il est à l’école.
Un mandat d’arrêt est émis à l’encontre de son père mais la police ne parvient pas à appréhender le suspect, qui est parti au Sri Lanka.
L’auteur présumé nie avoir frappé sa femme
De retour en France, il s’est présenté de lui-même au commissariat. Il a été placé en garde à vue le 23 janvier, plus de deux mois après les faits.
S’il a reconnu avoir dégradé le téléphone de sa conjointe, il a nié les violences qui lui étaient reprochées. Selon Le Progrès, le quadragénaire a expliqué aux policiers qu’il avait seulement « poussé » sa femme, qui se serait alors cognée.
Présenté au parquet, il a été écroué en attendant de répondre de ses actes devant la justice le lundi 27 janvier dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate.
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