Dans 12 pays, les enfants sont confrontés à un risque « extrêmement fort » de ne pas retourner à l’école après le confinement, annonce l’ONG britannique Save the Children.
Jusqu’à près de 10 millions d’enfants dans le monde pourraient ne jamais retourner à l’école après le confinement en raison des conséquences économiques de la pandémie du virus du PCC, affirme ce lundi l’ONG britannique Save the Children. Avant la pandémie, 258 millions d’enfants et adolescents se trouvent déjà en dehors du système éducatif dans le monde. Jusqu’à 1,6 milliard d’élèves ont dû quitter les cours (de l’école à l’université) à cause de la pandémie, selon le rapport.
Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.
« Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, une génération entière d’enfants aura vu son parcours scolaire bouleversé », souligne Save the Children.
Over 90% of the world’s children and students have missed out on school because of coronavirus. We must protect every child’s right to learn in the COVID-19 response and recovery. Read our #SaveOurEducation report: https://t.co/ji6cmkr73f pic.twitter.com/UrZQecoVUP
— Save the Children International (@save_children) July 13, 2020
Inégalités entre garçons et filles
L’association, qui appelle gouvernements et donateurs à agir face à cette « urgence éducative mondiale », estime que jusqu’à près de 9,7 millions d’élèves risquent de quitter les bancs de l’école pour toujours d’ici à la fin de l’année. Sans cela, les inégalités qui existent déjà « exploseront entre les riches et les pauvres, et entre les garçons et les filles », déclare dans un communiqué Inger Ashing, directrice générale de Save the Children.
Dans 12 pays, principalement en Afrique centrale et de l’Ouest, ainsi qu’au Yémen et en Afghanistan, les enfants sont confrontés à un risque « extrêmement fort » de ne pas retourner à l’école après le confinement, particulièrement les filles.
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Suspendre le remboursement de la dette des pays pauvres
L’association appelle les créanciers commerciaux à suspendre le remboursement de la dette des pays pauvres, mesure qui pourrait selon elle permettre de débloquer 14 milliards de dollars ( plus de 12 milliards d’euros) pour investir dans l’éducation. « Ce serait inadmissible que les ressources dont on a désespérément besoin pour maintenir en vie l’espoir qu’apporte l’éducation soient utilisées pour rembourser des dettes », selon la directrice générale de Save the Children.
« Si nous laissons cette crise de l’éducation se développer, l’impact sur les enfants sera durable », a-t-elle poursuivi. « La promesse que le monde a faite de garantir à tous les enfants l’accès à une éducation de qualité d’ici à 2030 sera retardée de plusieurs années », a-t-elle ajouté, citant l’objectif fixé par les Nations Unies.
L’association estime à 77 milliards de dollars (68 milliards d’euros) la chute des dépenses pour l’éducation dans un scénario budgétaire moyen, dans les pays les plus pauvres dans les 18 mois. Dans le pire scénario où les gouvernements attribueraient les ressources de l’éducation à d’autres domaines pour répondre à la pandémie du virus du PCC, le chiffre pourrait atteindre 192 milliards de dollars.
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