Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a décidé de ne pas ouvrir d’enquête administrative sur le policier qui a sorti son arme pour faire reculer des manifestants alors que sa voiture était attaquée samedi, lors d’une marche contre les violences policières, a appris lundi l’AFP auprès de l’entourage du préfet.
« Il n’y aura pas d’enquête administrative sur la sortie de l’arme », a dit cette source, ajoutant qu’« il n’y avait aucun soupçon de faute professionnelle » de la part du fonctionnaire. « Le préfet de police a appelé chacun des fonctionnaires (qui se trouvaient dans le véhicule pris à partie) pour les féliciter et leur adresser son soutien », a ajouté l’entourage.
#Manifestation23septembre | Attaque intolérable cet après-midi d’un équipage de police par des manifestants violents. Je salue le sang-froid et le courage des policiers agressés. pic.twitter.com/6oJvlW1h7H
— Laurent Nuñez (@NunezLaurent) September 23, 2023
Samedi, lors cette manifestation partie de la gare du Nord, une voiture de police, coincée dans la circulation, avait été attaquée « à coups de barre de fer », selon la préfecture de police de Paris, par plusieurs individus vêtus de noir.
#Manifestation23septembre : au final
➡️ attaque d’une banque sur le parcours
➡️ attaque d’un véhicule de police à coup de barres de fer.
? Je condamne fermement ces attaques et apporte mon soutien aux policiers agressés et blessés.pic.twitter.com/MHjmBXvIfX— Laurent Nuñez (@NunezLaurent) September 23, 2023
L’un des policiers était alors brièvement sorti du véhicule arme à la main pour tenir à distance les manifestants, selon plusieurs vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, confirmées par une source policière. Une intervention d’autres policiers avait ensuite « permis de faire cesser l’action et mettre à l’abri » les policiers présents dans le véhicule, avait expliqué la préfecture.
Quatre policiers se trouvaient dans le véhicule et trois d’entre eux ont été « blessés légers » aux cervicales, a dit samedi Laurent Nuñez. Une enquête pour « violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique » a été confiée à la sûreté territoriale, a indiqué dimanche le parquet de Paris. Trois personnes ont été placées en garde à vue.
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