8383 immeubles en France étaient équipés de bornes de recharge pour voitures électriques au premier trimestre 2024, soit seulement 3,11% des immeubles collectifs, selon un nouveau baromètre publié jeudi par l’Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere).
Ce manque de bornes privées dans les habitats collectifs reste un obstacle de taille à l’électrification des voitures, une brique essentielle de la décarbonation des transports. Les conducteurs préfèrent généralement brancher leur véhicule à leur domicile, où la recharge coûte bien moins cher que sur les bornes publiques.
Le programme public Advenir subventionne ces infrastructures à hauteur de 50% du montant hors taxe, pour 8000 euros maximum. Ces primes sont désormais ouvertes aux bailleurs sociaux ainsi qu’aux propriétaires d’immeubles, a indiqué l’Avere lors d’une conférence de presse.
28.673 nouveaux immeubles validés
Le nombre d’immeubles branchés devrait cependant augmenter fortement au cours des prochains mois, grâce à des subventions : 28.673 nouveaux immeubles ont validé l’installation d’une infrastructure (+6,4 %). Cela représentera à terme 10,6% des immeubles collectifs.
Il est plutôt facile d’installer une borne chez soi quand on a une maison, en se branchant sur le compteur. C’est plus long dans les immeubles collectifs (247.000 comptent plus de 5 places de parking en France). Chaque automobiliste, propriétaire ou locataire, peut exiger l’installation d’une borne, à ses frais. Mais le conseil syndical peut aussi opter pour des points de charge partagés ou une infrastructure collective.
Enedis, le gestionnaire du réseau électrique, peut étendre ce réseau (câbles, compteurs) jusque dans les sous-sols. Des bornes de recharge y sont ensuite raccordées selon les besoins des résidents. Une kyrielle d’opérateurs privés proposent aussi de se charger des démarches, contre le paiement d’un forfait mensuel et des recharges de la part des automobilistes qui les utilisent.
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