Une jeune automobiliste de 22 ans s’est fait contrôler par la police ce samedi 4 février, sur la RN184. Il s’agissait d’une monitrice d’auto-école dont le permis de conduire avait été suspendu précédemment. Les policiers ont découvert qu’elle était en possession de cannabis. Elle a été jugée en comparution immédiate ce mardi.
C’est la conduite dangereuse de l’automobiliste qui a alerté les policiers de la Bac (brigade anti criminalité) samedi dernier, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Ces derniers ont procédé au contrôle de son véhicule pour s’apercevoir que cette jeune femme, monitrice d’auto-école, était sous le coup d’une suspension de permis, rapporte Le Parisien.
Elle venait de se faire interpeller pour les mêmes faits la semaine précédente
Non seulement la jeune femme avait interdiction de conduire, mais dans l’habitacle de son véhicule se dégageait une très forte odeur de cannabis. Les agents n’ont eu aucun mal à trouver plusieurs sachets, dans lesquels il y avait de la résine et de l’herbe de cannabis. Pour aggraver son cas, la jeune monitrice avait déjà été arrêtée pour des faits similaires quelques jours auparavant.
Interpellée, elle a été placée en garde à vue. Lors de ses auditions, elle a finalement admis avoir effectué quatre livraisons de cannabis en Ile-de-France depuis l’été dernier, non sans avoir essayé de se faire passer pour une victime au préalable. Les données de son téléphone et de son GPS ont confirmé ses aveux. La perquisition de son véhicule, mais aussi de son domicile, a permis aux enquêteurs de découvrir 1.065€ d’argent liquide ainsi que 480 grammes de résine de cannabis, précisent nos confrères.
Ce mardi 7 février lors de sa comparution immédiate, le tribunal de Versailles l’a condamnée pour détention et vente de produits stupéfiants. Elle écope de dix mois de prison, avec sursis probatoire de deux ans, ainsi que d’une obligation de soins et de travail. Elle est donc ressortie libre du tribunal.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
