Dans le discours prononcé en ce jeudi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a présenté les principales priorités de son pays dans les pourparlers de paix avec la Russie.
« Des négociations sont en cours. Des négociations pour le bien de l’Ukraine », a déclaré M. Zelensky.
« Mes priorités dans les négociations sont absolument claires : la fin de la guerre, des garanties de sécurité, la souveraineté, la restauration de l’intégrité territoriale, de véritables garanties pour notre pays, une véritable protection pour notre pays », a‑t‑il déclaré.
Ses remarques font suite à la déclaration de Mykhailo Podoliyak, conseiller de M. Zelensky et l’un des représentants de l’Ukraine aux négociations de cessez‑le‑feu entre la Russie et l’Ukraine. Les deux pays semblent avoir trouvé un terrain d’entente lors des discussions.
« La seule chose que nous confirmons à ce stade est un cessez‑le‑feu, le retrait des troupes russes et des garanties de sécurité de la part d’un certain nombre de pays », a‑t‑il écrit dans un message sur Twitter, encourageant un dialogue direct entre Zelensky et le président russe Vladimir Poutine.
Poutine a mené une invasion de grande ampleur contre l’Ukraine le 24 février, la décrivant comme une « opération militaire spéciale ».
Trois semaines plus tard, au 17 mars, le ministère britannique de la Défense déclare, selon les dernières informations fournies par les services de renseignement, que l’offensive est « pour l’essentiel bloquée sur tous les fronts ».
Et d’ajouter : « Les forces russes ont fait des progrès minimes sur terre, en mer ou dans les airs ces derniers jours et continuent de subir de lourdes pertes, tandis que la résistance ukrainienne reste ferme et bien coordonnée. »
« La grande majorité du territoire ukrainien, y compris toutes les grandes villes, reste aux mains des Ukrainiens », poursuit le ministère britannique.
Mykhailo Podoliyak a confirmé le projet d’un cessez‑le‑feu tel qu’annoncé par le Financial Times, mais il a précisé que ses propos n’engageaient que la partie russe.
Mardi, M. Zelensky a fait savoir que l’Ukraine ne comptait pas adhérer à l’OTAN. Ce point constitue le prétexte principal de la Russie pour justifier son invasion.
« L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN. Nous le comprenons. Nous avons entendu pendant des années que les portes étaient ouvertes, mais nous avons aussi entendu que nous ne pouvions pas y adhérer. C’est une vérité et il faut l’admettre », a déclaré M. Zelensky lors d’une allocution en vidéoconférence devant les dirigeants de la Force expéditionnaire commune (JEF).
« Je suis heureux que notre peuple commence à le comprendre et à compter sur lui‑même et sur les partenaires qui nous aident », a ajouté M. Zelensky.
Dans son discours prononcé tôt jeudi, M. Zelensky a également remercié les États‑Unis pour leur « soutien ferme » lors de l’invasion. Le président Joe Biden a annoncé mercredi qu’il débloquerait pour l’Ukraine 800 millions de dollars d’aide supplémentaire à la sécurité.
« Je remercie le président Biden pour cela. Je remercie les dirigeants qui ont uni le monde démocratique », a‑t‑il déclaré.
Allen Zhong a contribué à cet article.
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